En collaboration avec les services de la mairie de Bujumbura et le ministère en charge de l’environnement, la délégation de l’Union européenne au Burundi a organisé une activité de ramassage des déchets dans la rivière Kanyosha et ses alentours près du pont Kanyosha sur la RN3, le samedi 18 septembre 2021.Les déchets sont notamment recyclés en charbons et en briquettes.
L’activité consistait à ramasser tous les déchets jetés dans la rivière Kanyosha près du pont de cette rivière. Les déchets non biodégradables en l’occurrence les bouteilles en plastiques et les sachets ont été ramassés séparément des déchets biodégradables.
Comme l’a indiqué, dans son mot de circonstance, l’ambassadeur de l’Union européenne au Burundi Claude Bochu, les déchets devraient être placés dans des poubelles mises en place par la mairie. Grâce à un projet financé par l’Union européenne, les déchets sont recyclés notamment en briquettes et en charbons. Cela permet de réduire la déforestation à la recherche du bois de chauffage et du charbon, a dit M.Bochu. C’est pour montrer que l’on peut transformer des choses a-t-il ajouté.
Quant à la directrice de l’Assainissement et de l’environnement au ministère ayant l’environnement dans ses attributions Jeanne Francine Nkunzimana, elle a vivement remercié les organisateurs de cette activité de ramassage des déchets dans la rivière Kanyosha et ses alentours.
Le manque d’assainissement, cause des maladies hydriques
Suite à l’augmentation des déchets au niveau des villes, Mme Nkunzimana interpelle toute personne à s’impliquer dans la protection de l’environnement en général et dans la gestion des déchets en particulier. L’assainissement est la dignité, quand l’on vit dans un milieu non assaini, l’on est loin d’avoir une bonne santé car l’on attrape les maladies hydriques, a-t-elle dit. Mme Nkunzimana a interpellé tous ceux qui œuvrent dans le domaine de la protection de l’environnement à se présenter au ministère en charge de l’environnement afin que ce dernier trouve des facilités d’assurer la coordination de leurs interventions.
Martin Karabagega