
Christophe Bakundukomeye invite tout le monde à garder la culture car elle est l'identité
Depuis la nuit des temps, la culture joue un rôle très important dans la société. Elle rassemble les communautés, elle est même à la base de l’identification des personnes. La culture est même la base de l’éducation patriotique car, elle rassemble tout le monde sans aucune exception, ce qui s’est dégradé avec la modernité. C’était dans un entretien avec Christophe Bakundukomeye.
M. Bakundukomeye explique que depuis très longtemps, la culture était la base de l’unité, de la fraternité et de la cohésion sociale dans notre pays. Autour du feu avec les contes, les chants et les danses traditionnels, les Burundais se sentaient unis et se voyaient comme un seul peuple, a ajouté M Bakundukomeye. Au temps monarchique, même l’éducation patriotique se dispensait via la culture, des chants qu’ils entonnaient pendant les guerres menées pour défendre leur entité, a-t-il souligné. Même aux champs il y avait des griots pour donner de la morale aux laboureurs. En général, la culture était la fondation de tout, a-t-il ajouté.
Revaloriser notre culture
Pour M.Bakundukomeye, la culture a commencé à se dégrader avec la modernité des sociétés et l’entrée des cultures étrangères. En perdant la culture qui unissait les Burundais, c’était le début de la division de ceux qui étaient unis avant, a-t-il mentionné. Dans une société qui a été marquée par des fractures, des ruptures et des divisions, la cohésion sociale est le seul remède. Le problème est que peu de gens le comprennent, a-t-il ajouté. Selon lui, la raison qui fait qu’on observe aujourd’hui des clubs et les associations culturels, est d’essayer de faire revivre et pérenniser notre culture. Pour M.Bakundukomeye, c’est surtout dans les milieux urbains qu’il faut mettre beaucoup d’efforts à cause de plus de contacts avec des cultures étrangères.
M.Bakundukomeye exhorte tout les Burundais à revaloriser notre culture car, elle est le fondement de notre unité et l’identité de notre pays. Selon toujours M.Bakundukomeye, les planificateurs de l’enseignement devraient aussi ajouter des séances d’enseignement culturel car, quand on perd sa culture, on perd son identité.
Léopold Maroha
(Stagiaire)