Le ministère de l’Environnement, de l’agriculture et de l’élevage a célébré, le jeudi, 23 septembre 2021, la Journée mondiale de la protection de la couche d’ozone qui a lieu normalement le 16 septembre de chaque année. Cette journée est célébrée sous le thème : « Ensemble, gardons nos aliments et vaccins dans un environnement frais ».
Dans son discours, Déo-Guide Rurema, ministre en charge de l’environnement, fait savoir que cette journée a été instituée en 1994 par l’assemblée générale de l’Organisation des Nations unies pour commémorer la signature d’un accord historique qui est le protocole de Montréal relatif à l’élimination des substances qui appauvrissent la couche d’Ozone.
M. Rurema indique que la Journée mondiale de la protection de la couche d’Ozone de cette année met un accent particulier sur l’efficacité énergétique dans le secteur du refroidissement des aliments et des vaccins, ce qui contribue à la protection de la santé humaine et la sécurité alimentaire. Les statistiques montrent qu’environ un tiers de tous les aliments produits dans le monde pour la consommation humaine sont perdus ou gaspillés chaque année en grande partie en raison d’un manque d’accès aux chaines du froid et ces pertes et gaspillages alimentaires s’élèvent à des milliards de dollars américains par an.
Pas de moyens suffisants pour la conservation des aliments produits
M. Rurema fait savoir qu’au Burundi, on ne dispose pas encore de moyens suffisants de conservation des aliments produits surtout ceux de courte durée de vie. Il a été constaté également que les aliments finissent par se détériorer quand ils ne sont pas achetés à temps et sur place dans les différents marchés. Dans le cadre de la mise en œuvre du protocole de Montréal, le Burundi a organisé des séances de formation à l’endroit des frigoristes, des douaniers de l’OBR et des étudiants sur les bonnes pratiques de gestion des substances appauvrissant la couche d’Ozone. En plus de ces formations, le gouvernement a instauré un vaste programme national « Ewe Burundi urambaye » qui consiste à faire le reboisement dans le but d’augmenter la couverture forestière et les puits des gaz à effet de serre. Ce programme contribue à la diminution du réchauffement climatique et assure la protection des sols par la lutte antiérosive et partant l’augmentation de la production agricole. A la fin des activités, le ministre en charge de l’environnement a procédé à la distribution des équipements et outillages aux frigoristes”.
Lucie Ngoyagoye