
Le 3 mai de chaque année, le monde célèbre la journée mondiale de la liberté de la presse. A cette occasion, le ministère de la Communication, des technologies de l’information et des médias, en collaboration avec ses partenaires, a organisé une rencontre avec les différents médias pour s’évaluer sur le pas déjà franchi dans ce domaine. Il a été aussi une occasion de primer les médias qui se sont distingués dans leurs productions. Le Quotidien Le Renouveau a reçu le premier prix dans la catégorie presse écrite, avec une note de 17/20.
Sous le thème « l’information comme bien public », tous ceux qui ont pris la parole se sont accordés sur le fait qu’une bonne information participe au développement tandis qu’une mauvaise constitue un poison pour le public. Ainsi, la ministre en charge des médias, Marie Chantal Nijimbere, recommande aux journalistes qui bénéficient des formations de donner une information sûre et vérifiée dans le respect de l’éthique et de la déontologie professionnelle. Elle indique que le gouvernement, via ce ministère, ne ménage aucun effort pour participer au renforcement des capacités de ces médias via diverses stratégies d’appui aux médias.
Quant au président de l’association burundaise des radiodiffuseurs qui a représenté la maison de la presse, la plus grande préoccupation reste celle de dénicher une information qui rassure. Onésime Harubuntu félicite le gouvernement du Burundi pour ses efforts à soutenir les médias en réouvrant ceux qui avaient été fermés et en appuyant la presse via le fonds d’appui aux médias. Les partenaires quant à eux indiquent que la pandémie de Covid-19 qui secoue le monde a handicapé le métier de journalisme. Mais ils réitèrent leur engagement à soutenir le Burundi dans ce domaine.
Un concours a été organisé à l’occasion de cette journée, sous le thème: « Rôle des médias dans le développement des secteurs promoteurs de croissance économique». Le quotidien Le Renouveau du Burundi a reçu le premier prix dans la catégorie presse écrite. La télévision nationale pour la catégorie télévision, radio Ubuntu pour les radios et Urumuri pour la presse en ligne. Le directeur du Quotidien Le Renouveau, Festin Ntiyumvamabwire indique que cela montre que le Renouveau est lu et suivi. «Cela nous encourage à faire bien notre métier et à aller de l’avant dans le respect de la loi». Selon lui, des séances de formation pour les nouveaux devraient être nombreux. Aux anciens, il conseille de continuer des formations car le métier évolue.
Blandine Niyongere