Le lundi 18 octobre 2021, le Burundi a célébré la Journée internationale de réduction des risques de catastrophes. Les cérémonies ont eu lieu en province de Kirundo sous le haut patronage du ministre en charge de la sécurité publique, Gervais Ndirakobuca. Cette année, elle a été célébrée sous le thème «Ensemble pour un monde plus sûr et résilient.»
Le ministre Ndirakobuca a d’abord effectué une visite guidée au barrage d’irrigation de Nyavyamo, dans la commune Ntega. Aménagé sur une étendue d’environ 5 ha, ce barrage a été aménagé pour faire face à la sécheresse qui se manifeste souvent dans cette province. Au stade Nyange-Bushaza de Kirundo où se sont déroulées les cérémonies proprement dites, M. Ndirakobuca a fait savoir que le thème choisi rappelle à toutes les nations à unir les forces pour faire face aux catastrophes dont les chiffres des experts font état d’ intensification.
Il a ajouté que le Burundi a subi des cas de catastrophes et ses conséquences néfastes dont le soleil intense dans la province de Kirundo, les glissements de terre, les inondations et les pluies orageuses dans les provinces de Bujumbura, Cibitoke et en mairie de Bujumbura. Comme il l’a indiqué, les risques de catastrophes dans les pays en voie de développement entrainent des conséquences à savoir la perte des vies humaines, la famine, la destruction des ménages et infrastructures, les endommagements matériels, les migrations involontaires, chute de l’économie du pays ect. «Nous ne pouvons jamais éradiquer la pauvreté et la famine sans investir davantage dans la lutte contre les risques de catastrophes.», a-t-il insisté.
Le gouvernement du Burundi n’a pas croisé les bras
Le ministre Ndirakobuca a indiqué le gouvernement du Burundi a déjà fourni des efforts pour réduire les risques de catastrophes. Certains de ces efforts concernent l’instauration du fonds pour financer les actes de prévention et d’intervention, la fourniture des matériels techniques d’intervention en cas de catastrophes ect. Il a remercié toutes les organisations partenaires du Burundi qui interviennent pour renforcer les efforts du gouvernement dans ce domaine de prévention des catastrophes naturelles.
Le ministre a ensuite procédé au lancement officiel du projet «Tubeho neza » financé par Oxfam. Ce projet consiste à soutenir les victimes des catastrophes naturelles en leur fournissant des subventions. Deux cent soixante familles ont bénéficié chacune, de 260 000 FBu. Dans cette province, cinq cents vingt 525 familles victimes sont ciblées par ce projet. Le ministre Ndirakobuca leur a prodigué de conseils riches sur la gestion de ce capital afin de pouvoir prendre en main leur destin.
Fiacre Nimbona