L’Ecole supérieure de commandement et d’Etat-major (Escem) a organisé, le vendredi 14 janvier 2022, une journée culturelle sur le thème : « Comprendre la diversité culturelle pour renforcer l’interopérabilité des Forces de défense de la Communauté est-africaine ». Les cérémonies ont été agrémentées par des chants et des danses culturels des pays membres de cette Communauté. Il s’agit des danse du Burundi, du Kenya, de la République Unie de Tanzanie et de l’Ouganda.
Selon le commandant de l’Escem, Cassier Ntacebeya, cette Ecole, dans son programme de formation, organise une fois l’année, une journée culturelle pour donner l’occasion aux étudiants de représenter leurs pays à travers la présentation de leurs cultures. Les étudiants de l’Escem sont originaires des pays de la Communauté est-africaine en l’occurrence le Burundi, le Kenya, la République unie de Tanzanie et de l’Ouganda.
« La culture est le fondement de la vie de la société ou des communautés. Elle est une ficelle qui relie les peuples. La culture est également la partie intégrante de la souveraineté nationale », a indiqué M. Ntacebeya.
Prendre les devants dans la sauvegarde de la culture
Un officier doit être l’avant-garde de tout le monde pour sauvegarder tout ce qui présente l’honneur et la valeur nationale. M.Ntacebeya a expliqué que l’officier qui se sacrifie pour son pays doit également prendre les devants dans la sauvegarde de la culture en vue de renforcer la cohésion et l’unité des peuples. Selon lui, la culture est une richesse à sauvegarder, à valoriser et à développer. « Nous avons des richesses à partager en tant que pays partenaires de la CEA. Les valeurs culturelles sur lesquelles nous divergeons ne sont pas là pour nous séparer, mais pour nous amener à les valoriser pour vivre en harmonie », a-t-il ajouté.
Les cérémonies ont été agrémentées par des chants et des danses culturels de chaque pays. En plus, les invités de marque ont eu l’occasion de passer devant des stands pour savoir tout ce que représentent les produits exposés sur le plan culturel de chaque pays.
Claude Hakizimana