Lors de la séance plénière du jeudi 27 octobre 2022 à l’Assemblée nationale, en rapport avec l’adoption de la Charte africaine de la jeunesse, François Havyarimana, ministre de l’Education nationale et de la recherche scientifique, a répondu à certaines questions des députés. Il s’agit, entre autres, de savoir si le contenu de la Charte est conforme à celui de la Politique nationale de la jeunesse ; de la préparation du projet de loi relatif à la Politique nationale de la jeunesse, une fois la Charte ratifiée.
« Bien que le Burundi n’ait pas encore ratifié la Charte africaine de la jeunesse, plusieurs instruments juridiques sur la jeunesse au niveau national, y compris la politique nationale de la jeunesse s’inspirent de cette dernière ». C’est la réponse que donne François Havyarimana, ministre de l’Education nationale et de la recherche scientifique, à la question de savoir si le contenu de la Charte est conforme à celui de la Politique nationale de la jeunesse.
A titre d’exemples, la Politique nationale de la jeunesse est basée sur cinq axes principaux contenus également dans la Charte africaine de la jeunesse visant la promotion de la jeunesse burundaise.
D’abord la ratification de la Charte
Il s’agit de l’accès des jeunes filles et garçons à l’emploi et l’auto-développement (article 10 de la Charte) ; l’éducation des jeunes filles et garçons à la citoyenneté, à la paix et au patriotisme (article 13 de la Charte) ; l’accès aux services de santé de qualité et adaptés pour les jeunes filles et garçons (article 16 de la Charte) ; la participation des jeunes filles et garçons à la gouvernance et au développement du pays (article 19 de la Charte), et enfin, le partenariat, la coordination et le suivi/évaluation de la Politique nationale de la jeunesse (article 12 de la Charte).
Concernant la préparation du projet de loi relatif à la Politique nationale de la jeunesse une fois la Charte ratifiée, le ministre Havyarimana a indiqué que la politique nationale de la jeunesse de 2016 a été adoptée au Conseil des ministres. Du fait que la Charte africaine de la jeunesse n’était pas encore ratifiée par le Burundi, il n’y avait pas de base légale de faire passer le projet de loi sur la Politique nationale de la jeunesse.
« La Politique nationale de la jeunesse en vigueur au Burundi est de 2016-2020. Si la Charte africaine de la jeunesse est ratifiée, le processus d’élaboration de la nouvelle politique nationale de la jeunesse va s’en suivre et respecter toutes les procédures législatives », a précisé François Havyarimana.
Yvettte Irambona