Lors de la célébration de la semaine de la diaspora, édition 2023, lancée officiellement par le président Evariste Ndayishimiye le 17 août 2023, des témoignages et présentations sur les opportunités et défis des investissements au Burundi ont attiré l’attention de plus d’un. Le directeur général de l’Agence de développement du Burundi (ADB), Didace Ngendakumana a présenté les opportunités et les défis dans les secteurs prioritaires.
Un panel qui a réuni les représentants des institutions publiques et les membres le la diaspora burundaise a été organisé afin de dégager et discuter les défis et opportunités rencontrés dans de secteur de l’investissement. Le directeur général de l’ADB estime que le passé douloureux qu’a connu le Burundi n’a pas facilité aux hommes d’affaires de venir investir dans le pays. Il a rappelé qu’il y a investissement quand il y a les hommes d’affaires qui entreprennent et qui reçoivent en retour un bénéfice.
M. Ngendakumana regrette que les investissements dans les secteurs prioritaires soient minimes ou presqu’inexistants. Il s’agit des secteurs tels que l’agro-pastoral ; l’hôtellerie et le tourisme; les mines et industries ainsi que le transport et le rafraîchissement comme les restaurants et bars. Tous les participants se sont toute fois accordés pour dire que le Burundi dispose d’énormes opportunités d’investissement. « Les produits consommés au Burundi sont pour la plupart des fois importés de l’extérieur. Et pourtant pour les produits fabriqués localement, le marché d’écoulement existe. Il y a aussi moyen d’exporter le surplus », insiste M. Ngendakumana. Les hommes d’affaires et les membres de la diaspora burundaise sont alors appelé s à investir au Burundi car le gouvernement a pris toutes les précautions nécessaires pour leur faciliter la tâche.
Un taux d’inflation toujours en hausse
Les panélistes ont évoqué certains défis auxquels font face les investisseurs qui œuvrent ou qui veulent œuvrer au Burundi. Il s’agit notamment de taux d’inflation toujours en hausse ; l’instabilité du taux de change et le système financier du Burundi qui est moins développé. Ils citent également les défis relatifs au manque d’information sur le terrain. « Certains investisseurs veulent se lancer dans des projets sans prendre connaissance de la réglementation en vigueur », fait observer M. Ngendakumana; ce qui peut conduire à leur faillite. Face à ces défis, l’Agence de développement du Burundi se dit prête et disposée à faire de son mieux pour accompagner ceux qui veulent investir au Burundi.
Moïse Nkurunziza