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Mme Barindogo: "Pour mener à bon port le combat pour la sécurité sociale, le gouvernement burundais a mis ce secteur parmi les piliers du développement durable" (Photo Moïse Nkurunziza)
Sous le thème : « Bâtir un système de communication performant capable d’informer le public sur la protection sociale», le CNC (Conseil national de la Communication) avec l’Institut national de sécurité sociale a organisé, le mardi 11 février 2024, à Bujumbura, un atelier d’échanges sur la protection sociale. L’assistant du ministre ayant la solidarité dans ses attributions, Véronique Barindogo, a informé que le taux d’affiliation à la sécurité sociale reste très faible.
Au Burundi, seuls 9,8% des employés sont affiliés à la sécurité et protection sociale. L’assistant du ministre de la Solidarité nationale, des affaires sociales, des droits de la personne humaine et du genre, Véronique Barindogo et le directeur général de l’INSS, Emmanuel Miburo convergent sur le grand défi selon lequel la sécurité sociale n’est pas connue par le grand public. « Au Burundi, seuls 9,8% des employés sont affiliés aux mutuelles de santé avec 7,3% affiliés à la Mutuelle de la Fonction publique et 2% pour d’autres mutuelles. Les affiliés à l’INSS et l’ONPR (Office nationale des pensions et risques) ne représentent que 5% des employés » a spécifié Véronique Barindogo.
Malgré ces défis, Mme Barindogo s’est réjouie que le gouvernement burundais ne ménage aucun effort pour assurer la sécurité sociale des employés, ce qui leur permet d’avoir une vie heureuse à la retraite. « C’est dans ce cadre que le gouvernement a mis la sécurité sociale parmi les piliers pour la croissance économique ».
Le chemin reste long, mais des efforts sont aussi consentis
Selon le vice-président du CNC, Laurent Kaganda, la protection sociale est une obligation et a appelé les médias à œuvrer pour permettre au grand public de savoir les bienfaits de la sécurité et la protection sociale. « Nous préparons le futur à base des données du passe et du présent », a martelé M. Kaganda.
Quant à Emmanuel Miburo, le protocole de collaboration entre le CNC, l’INSS et les médias sur 5 ans allant de 2023 à 2027, permet de travailler conjointement pour la promotion de la protection sociale par l’implication effective des médias et de la presse à travers des productions médiatiques.
Quant à Mme Barindogo, pour mener à bon port le combat pour la sécurité sociale, le gouvernement burundais a mis ce secteur parmi les piliers du développement durable. « Le gouvernement burundais a mis au centre de ses préoccupations la couverture de sante universelle et l’appui jusqu’au niveau collinaire, la mise en place du registre social unique, etc. », a aussi indiqué Mme Barindogo.
Les participants ont plaidé pour la levée des plafonds de cotisations pour la sécurité sociale.
Moïse Nkurunziza