
Un don de la part de la fédération de Russie permettra à l’INSP d’étendre les capacités du centre russo-burundais (Photo Olivier Nishirimbere)
La Fédération de la Russie a offert le mardi 12 décembre 2023, dans les enceintes de l’Institut national de la santé publique (INSP), un don constitué de divers équipements qui vont aider dans la recherche et le diagnostic de différentes maladies infectieuses. Ce don a été offert à travers l’institution Rospotrebnadzor chargée de la prévention des maladies infectieuses et du bien-être des humains.
Dans son allocution, le directeur général de l’INSP, Joseph Nyandwi a indiqué que ce don est offert dans le cadre du projet de mise en place d’un centre russo-burundais pour la recherche des maladies infectieuses. Il a précisé que ces équipements vont permettre d’augmenter la capacité de diagnostic de l’INSP surtout au niveau de la biologie moléculaire qui est un domaine au sommet du diagnostic des pathologies dans le monde. « Ce n’est pas la première fois que nous recevons un don pareil. Nous avions déjà réçu le premier lot. C’est pour nous, une bonne chose car, en plus de faciliter le diagnostic, ce matériel sera aussi utilisé pour renforcer les capacités de notre personnel », a-t-il apprécié. Le gouvernement du Burundi s’est fixé un agenda d’un Burundi émergent en 2040 et développé en 2060. Le directeur général de l’INSP a indiqué qu’en, ce qui concerne les capacités de diagnostic du laboratoire national de référence, le pays a déjà atteint ce niveau, parce qu’a-t-il précisé, on a le matériel nécessaire.
Toutefois, il a évoqué le manque des réactifs et des connaissances requises pour le personnel de l’INSP. Il a fait en effet savoir que cet institut vise la fabrication des produits de diagnostic ainsi que l’élargissement des infrastructures. L’objectif est de pouvoir montrer ces produits fabriqués localement avant 2040.
Mener des recherches scientifiques modernes
Quant au chef adjoint de l’Institut Rospotrebnadzor, Ivan Kutyrev, il a indiqué que cet équipement permettra d’étendre davantage les capacités du centre russo-burundais qui a été créé pour permettre à la République du Burundi de développer des infrastructures de laboratoire et de mener des recherches scientifiques modernes.
« Grâce à ce même équipement, de nombreuses découvertes scientifiques seront faites et renforceront la sécurité biologique et épidémiologique de la République du Burundi », a-t-il conclu.
Olivier Nishirimbere