Jean Bosco Niyukuri est un jeune karatéka burundais qui vient de rentrer des Philippines après une période de six mois où il avait participé à un entraînement intensif« Uchedeshi» international. Cet entraînement organisé par l’international karaté alliance Kiyokushinryu (IKAK) a réuni 13 karatékas issus de 6 pays dont les Philippines, le Burundi, la Grèce, le Maynamar, l’Ethiopie et le Malaisie. Un certificat de mérite lui a été décerné.
« Pour être invité à cet entraînement qui m’a été très utile, j’ai d’abord suivi une formation d’une année via Zoom. C’est après une évaluation que j’ai été choisi pour représenter le Burundi à cette séance de formation dénommée «Uchideshi» international. «Uchideshi »étant un mot japonais qui signifie vivre comme un étudiant. L’objectif principal de cet entraînement était de former les jeunes karatékas membres de «l’Uchideshi» international afin d’avoir des entraîneurs internationaux. C’était une formation très intensive parce que nous avions un calendrier très serré au point que nous pouvions passer 16 h d’entraînement par jour. J’ai acquis beaucoup de connaissances qui vont me permettre d’arriver loin dans ma vie sportive. J’ai joué au karaté depuis 2006 , Depuis 2019, j’ai abandonné le style «Shotokan» pour embrasser le style« Kiyokushin». J’ai reçu un certificat de mérite dénommé «Wakajishi» (petit lion) », a indiqué M.Niyukuri.
Beaucoup d’avantages
Jean Bosco Niyukuri a fait savoir que sa sortie lui a été très bénéfique d’autant plus qu’elle lui a permis d’échanger d’expériences mais aussi de cultures. « Nous avons noué de nouvelles relations amicales dans notre diversité. Nous avons aussi eu l’occasion d’apprendre la langue japonaise et à préparer le repas en plus des formations dans le business pendant le moment de pause. Ce sont donc beaucoup de portes qui ont été ouvertes pour moi », a-t-il indiqué.
Ce jeune talentueux de 27 ans vise la promotion du sport en général et le karaté (Kiyokushin) en particulier. Il veut aussi entraîner les autres jeunes burundais pour qu’ils puissent représenter le pays dans les compétitions internationales.
Vivre de sa passion
M. Niyukuri interpelle la jeunesse burundaise à faire du sport sa passion. Il a fait savoir que le Kiyokushin est un sport comme tant d’autres et qu’il peut faire vivre le pratiquant. « J’invite les jeunes à aimer les activités sportives parce que le sport c’est la vie. A part que le sport maintient l’homme en bonne santé, il crée des contacts », a-t-il expliqué.
Son idole
Jean Bosco Niyukuri rêve de devenir comme Michael Jai White, un karatéka noir américain qui l’impressionnait beaucoup. Il s’inspirait aussi des films de Jean Claude Van Damme, un acteur belge qui a été célèbre dans les films des arts martiaux.
Olivier Nishirimbere