L’Institut de l’éducation physique et des sport (IEPS), a organisé, le mardi du 27 mai 2025 dans les enceintes dudit Institut, un point de presse à la veille du colloque international sur le sport et le développement. L’objectif est d’informer le public l’organisation d’un colloque intitulé « la lumière des JOP de Paris 2024 par l’IEPS, le CNO (Comite national olympique) et l’ambassade de France au Burundi prévu les jeudis 19 et vendredi 20 juin 2025 au Campus Kiriri.

Dans l’avant-midi du mardi 27 mai 2025, l’IEPS a organisé un point de presse sur le colloque international sur le sport et le développement. Pour Célestin Mvutsebanka, vice-doyen dudit Institut, ce colloque est important dans la vie de l’IEPS et du mouvement sportif burundais, étant donné qu’il va réfléchir sur les enjeux qui ont guidé les jeux olympiques de Paris 2024. « Ce colloque, à travers la réflexion de la lumière des JOP 2024, a pour le rôle de voir les défis et comment les relever pour les prochains jeux olympiques de 2028.
L’IEPS est un acteur de formation, de recherche et d’innovation en matière d’éducation physique, de sport et de santé», a ajouté M. Mvutsebanka.
Il a indiqué que ce colloque étant une première édition que l’IEPS organise dans ce sens des jeux olympiques, va intégrer les enjeux de l’héritage desdits jeux olympiques et paralympiques de Paris. « Ca sera un moment fort pour l’IEPS de croiser les savoir scientifiques, du terrain et les politiques publiques dans le domaine du sport, et voir comment tous ces croisements et intervenants puissent réunir leurs forces. Ces intervenants et institutions interviennent pour trouver des solutions aux défis qui empêchent les athlètes burundais de se développer et de promouvoir convenablement le sport burundais», a-t-il expliqué.
Une occasion de dresser les contours
Quant aux questions posées par les journalistes concernant les défis et les obstacles empêchant la promotion du sport au Burundi, M Mvutsebanka a répondu que dans ce colloque, les communicateurs et intervenants, qui travaillent sur le sport, l’entrepreneuriat et autres domaines, seront un atout, des opportunités et d’expériences pour eux.
«Ils nous seront capables de partager comment il faut multiplier les différentes sources de revenus pour financer effectivement le sport. Ca sera une occasion pour nous, pour les institutions publiques qui seront là et pour les acteurs des mouvements sportifs burundais, de saisir ces opportunités de voir comment ailleurs, ils cherchent les sources de financement, sans toute fois compter sur les subventions du gouvernement. Il nous aidera de connaitre comment nous utilisons le sport pour générer des ressources financières sans compter sur celles des bailleurs de fond», a-t-il conclu.
Jean Marie Twagirayezu(Stagiaire)