Les groupements féminins ont un impact positif sur l’automonisation de la femme en particulier et sur le développement des familles en général. En étant ensemble, les femmes ont des facilités d’accéder aux micro-crédits qui les aident à réaliser des activités génératrices de revenus. Ces dernières procurent de l’argent dont ces femmes ont besoin.
Angèle Nizigama est un membre de l’association « Twikenure » du quartier Ruziba de la zone Kanyosha. Son amie lui a demandé d’adhérer dans cette association : « Lorsque mon amie m’a demandé d’adhérer à l’association « Twikenure », je ne comprenais pas comment des femmes, ayant de faibles moyens financiers minimes pouvaient s’associer et mettre de l’argent ensemble pour s’autonomiser. Mais, au fur du temps, elle me montrait d’autres femmes membres de ladite association qui commençaient à réaliser de petites activités génératrices de revenus. Je me suis alors décidée de m’associer aux autres », précise-t-elle.
Mme Nizigama indique qu’une fois devenue membre de l’association Twikenure, elle a discuté avec d’autres femmes sur l’élaboration de petits projets qui génèrent de l’argent. Elle signale qu’une année après son adhésion à «Twikenure), elle a contracté un crédit. Elle a achété un porc. Ce dernier s’est multiplié rapidement. Elle a remboursé le crédit et a gardé le bénéfice. Deux ans plus tard, elle a contracté un autre crédit et de commun accord avec son mari, ils ont acheté une parcelle. Maintenant, en mettant ensemble leurs moyens financiers, ce couple est en train de construire une maison d’habitation.
Profits procurés par les groupements féminins
Selon Mme Nizigama, adhérer dans des groupements féminins procure de grands profits à différentes femmes. Avec l’argent tiré des activités génératrices de revenus, ces femmes participent activement dans le développement de leurs familles. Elles gagnent une certaine considération de la part de leurs maris. Ils apprécient par contre comment elles se sont réveillées pour se prendre en charge ainsi que leurs familles.
Mme Nizigama interpelle les femmes qui n’ont pas encore adhéré aux groupements féminins de s’associer aux autres pour échanger les expériences sur comment s’autonomiser et développer en général tout le pays.
Rose Mpekerimana