
Il a été demandé aux bénéficiaires du projet surtout le Programme national pour la santé reproductive de mettre en eouvre les acquis de ce projet clôturé
Sous le haut patronage de la ministre de la Santé publique et de la lutte contre le Sida, Dr Sylvie Nzeyimana, la GIZ Burundi a procédé, le mercredi 29 mars 2023, à la clôture du projet sur la planification familiale et la santé reproductive des adolescents et des jeunes exécuté dans les provinces de Muramvya, Mwaro et Gitega.
Dans le cadre de la coopération germano -burundaise, et sous le financement du gouvernement d’Allemagne, la GIZ santé a exécuté un projet de renforcement des structures de soins de santé dans le domaine de la planification familiale et la santé reproductive des jeunes et adolescents. Il a été réalisé dans trois provinces à savoir, la province de Gitega, Muramvya et la province de Mwaro. Les districts sanitaires de Kiganda, Fota, Kibumbu, Gitega et Kibuye sont les bénéficiaires de ce projet.
Dans son discours, Dr Sylvie Nzeyimana, ministre de la Santé publique et de la lutte contre le Sida a d’abord remercié la GIZ Burundi et le gouvernement Allemand pour cet appui accordé dans le domaine du renforcement des structures de santé. Elle a demandé aux bénéficiaires du projet surtout le programme national pour la santé reproductive (PNSR) à mettre en œuvre les acquis du projet et de prendre soin aux outils légués par ce dernier.
Fried Helm, chargé d’affaires à l’ambassade d’Allemagne au Burundi, a indiqué que la GIZ intervient dans le domaine de la planification familiale et la santé reproductive. A travers son programme, dit-il, qui vise la qualité et l’accès à la santé, le projet a pu atteindre 1 400 000 personnes dont les plus ciblées étaient les jeunes de 10 à 24 ans. Pour lui, l’intervention de la GIZ est surtout axée aux renforcements de capacités et la formation des agents de santé.
Octroi des moyens de transport
Pour Dr Ananie Ndacayisaba, directeur du Programme national pour la santé reproductive (PNSR), les réalisations de ce projet sont satisfaites. Quatre vingt-dix centres de santé, dit-il, ont été couverts par ses interventions et 29 réseaux sociaux communautaires sont maintenant fonctionnels. A part le renforcement des capacités et des sensibilisations sur la santé reproductive surtout pour les jeunes et pour d’autres personnes cibles, renchérit-il, le projet a permis d’avoir des outils pour les centres de formations sanitaires, aux districts sanitaires, les moyens de déplacements pour faciliter le transport, les outils de communication pour le changement de comportement dont les documents qui vont être utilisés par les centres de formation et les districts sanitaires.
Clovis Dusabe