L’irrigation des cultures en dehors des vallées bientôt possible sans générateur électrique
Le chef de l’État burundais Evariste Ndayishimiye, a effectué, vendredi, le 16 mai 2025, une visite dans deux endroits différents abritant des chantiers de développement dans la capitale politique Gitega. Dans le quartier de Karera I, il a visité un jeune innovateur du nom Cédric Nkurunziza qui a conçu une pompe d’irrigation sans énergie électrique. A l’Université polytechnique de Gitega (UPG), il a visité le chantier d’un hôtel qui, en plus d’héberger les professeurs visiteurs, servira d’activités génératrices de revenus pour l’institution.

Cette visite a permis de découvrir une technologie en train d’être essayée par Cédric Nkurunziza, un jeune qui veut réformer le système d’irrigation en dehors des vallées pendant la saison sèche. S’exprimant sur la motivation de son travail, celui-ci a expliqué que son objectif était de contribuer à l’amélioration de la sécurité alimentaire par l’exploitation des surfaces cultivables pendant la saison sèche. Avec ses moyens modestes, a-t-il indiqué, il a fabriqué une pompe pouvant monter l’eau jusqu’à une hauteur de 10 mètres, précisant que sa pompe peut atteindre 100 mètres de hauteur et 15 kilomètres de gravitation, si les moyens financiers le lui permettent, a-t-il nuancé.
Face à cette innovation, le Président Ndayishimiye a exprimé sa satisfaction et lui a promis de l’inviter d’aller essayer sa technologie sur la rivière Ruvyironza.
Le Président de la République a poursuivi sa visite à l’UPG pour constater l’état d’avancement d’un chantier de construction d’un immeuble de trois niveaux. Le recteur de l’UPG, Dr Silas Sayumwe a indiqué que cette infrastructure de 54 chambres servira à l’hébergement gratuit des professeurs visiteurs. Pour les particuliers, a-t-il ajouté, l’hôtel percevra des revenus qui contribueront à l’autofinancement de cette institution universitaire. En guise de soutien à ce projet de construction, le Président Ndayishimiye a remis une enveloppe au Recteur de l’Université en question.
Amédée Habimana