Le chef du gouvernement, Nestor Ntahontuye a tenu, le vendredi 29 août 2025 dans les enceintes de l’Ecole paramédicale de Gitega, une réunion à l’intention des intervenants dans le secteur agro-pastoral. L’objectif de cette réunion était d’informer ces intervenants sur les projets urgents du gouvernement pour rentabiliser le secteur agro-pastoral mais aussi inviter le ministère en charge de l’agriculture et élevage et le ministère en charge des finances, à faciliter la réalisation de ces projets.

Le Premier ministre Nestor Ntahontuye a, dans son discours, indiqué que pour que la population Burundaise trouve à manger en suffisance et avoir le surplus à exporter, il est nécessaire de promouvoir le secteur agro-pastoral. C’est pour cette raison que le gouvernement du Burundi a mis en avant le secteur agricole en instaurant des techniques d’agriculture moderne. Dans le cadre de renforcer ce secteur, le gouvernement désire, dès cette année budgétaire en cours, y impliquer des investisseurs privés, donc les moyennes et petites entreprises.
M. Ntahontuye a donc invité ceux qui en sont capables, vivant au Burundi ou à l’étranger, à venir investir dans les domaines agro-pastoraux. Des privilèges sont prévus pour ceux qui investiront dans les centres semenciers et l’élevage des bovins, des porcs, des chèvres et l’élevage des petits bétails comme les lapins, poules etc. Ces privilèges sont notamment leur prêter des terrains de travail, les aider à recevoir des crédits auprès des banques, leur payer les intérêts dans les premières années, les exonérer sur les matériels importés etc. Mais, tout cela, après avoir analysé le plan d’affaires de tout un chacun. Quant aux bénéficiaires de ces privilèges évoqués, la condition est d’avoir une ferme de 200 têtes pour les éleveurs de bovins, 500 têtes pour les éleveurs des porcs, 100 têtes pour les éleveurs des chèvres et moutons et au-moins 300 têtes pour les petits bétails.
Les ministères en charge de l’agriculture et des finances appelés à préparer les contrats-types pour les demandeurs de terrains
Le Premier ministre a invité les investisseurs burundais à identifier les terres vacantes de l’Etat et postuler avec des lettres de demande au sein du ministère en charge de l’agriculture. Etant chargés de mettre en exécution ce projet de promotion du secteur agro-pastoral, les ministères en charge de l’agriculture et des finances ont été recommandés de préparer les contrats types qui seront parmi les dossiers des demandeurs de terrains.
Le ministre de l’Environnement, de l’agriculture et de l’élevage, Calinie Mbarushimana a indiqué que le ministère de son ressort s’investit dans l’augmentation de la production du secteur agro-pastoral. Elle a, par la suite, cité certaines stratégies instaurés dans le cadre de l’accroissement de la production. C’est notamment la sensibilisation des agriculteurs à la mise en commun des terres et à l’irrigation des champs pendant l’été ; promouvoir le secteur de recherche, promouvoir les centres semenciers, pour ne citer que celles-là.
Eric Sabumukama