Le président de la République, Evariste Ndayishimiye, accompagné de son épouse, a effectué, le mardi 11 janvier 2021, des activités champêtres dans la province de Gitega. Il a visité les champs de maïs de la coopérative Vaso (Valorisation du sol) situés dans la commune de Giheta et ses champs se trouvant dans la commune de Bugendana. Pour lui, il faut travailler la terre pour contribuer au développement agro-pastoral
« Je me réjouis que tous les Burundais commencent à reprendre conscience pour bâtir leur propre patrie en travaillant. Comme nous sommes au départ du développement, nous devons commencer par là où les autres pays ont commencé. Nous devons commencer par la fondation qu’est la terre tout en profitant du climat, de la fertilité du sol mais aussi de l’intelligence et du courage des Burundais », a souligné le chef de l’Etat.
M. Ndayishimiye a précisé que cette année a été dédiée à l’agriculture dans le but de mettre en évidence cet esprit d’aimer le travail. Tout est bien organisé dans la mesure où le mouvement coopératif favorise le développement agro-pastoral. Ainsi, le président Ndayishimiye interpelle tous les Burundais surtout les fonctionnaires, de planter au moins un arbre au sein de leurs ménages et aller ensemble dans le développement agro-pastoral.
Entrer dans la chaîne de valeur
Le gouvernement a accepté de céder les terres domaniales pour les prêter aux coopératives agricoles afin de les exploiter. Le chef de l’Etat a, à cet effet, fait un clin d’œil aux gens possédant de grandes propriétés foncières non exploitées de les prêter à ceux qui veulent travailler. Il s’agit d’une année décisive qui va nous aider à voir où nous allons. « Je suis persuadé qu’avec l’agriculture et l’élevage, le Burundi pourra faire les bases solides du développement».
Pour M. Ndayishimiye, plus de 90% des Burundais sont occupé par l’agriculture de la terre. Cela présage qu’il y aura une grande production. Pour cela, ceux qui ont de moyens matériels doivent se préparer à monter des unités de transformation tout en créant des centres de collecte des produits agricoles. Ensuite, il faut identifier les marchés d’écoulement. L’Etat interpelle tout le monde à être prêt pour entrer dans cette chaîne de travail. Une synergie qui demande à chacun d’apporter sa contribution dans l’amélioration de la production, la transformation et la commercialisation. « Il faut que chacun consomme ce qu’il a produit et que tout le monde soit utile pour la société », a conclu le président de la République.
Visite dans les champs de pommes de terre et maïs
Le chef de l’Etat a débuté sa visite au terrain abritant l’ex-aérodrome de Gitega où il y a des champs de maïs sur une superficie de 17 ha. Ces champs appartiennent aux coopératives agricoles. Puis, il s’est rendu sur la colline Kiremera en commune Giheta où il a visité les champs de maïs de la coopérative Vaso, le centre naisseur porcin encore en construction ainsi que le bureau communal de l’agriculture et de l’élevage en construction.
Le président Ndayishimiye a poursuivi sa visite dans cette même commune de Giheta dans le domaine de l’Iraz où 15 ha sont exploités par la coopérative Vaso. Il s’agit d’un champ destiné à la culture de pommes de terre. Il a terminé sa visite sur la colline Bitare en commune Bugendana où il y a ses champs de pommes de terre et de maïs.
Yvette Irambona