Depuis le bas-âge, les parents doivent éduquer leurs enfants de la même manière pour leur permettre de grandir dans les mêmes conditions. Dans ce cas, les jeunes filles ont le courage de fréquenter l’école au même titre que les garçons. Tels sont les propos de la représentante légale de FVS-Burundi (Famille pour vaincre le sida).
Au cours d’un entretien accordé à la presse quotidienne Le Renouveau, la représentante légale de FVS, Spès Nihangaza a fait savoir que l’éducation familiale traditionnelle a eu et a toujours des répercussions sur l’éducation en général et celle de la jeune fille en particulier : « Longtemps avant, lorsque les parents ont mis au monde deux garçons et une fille aînée, celle-ci était condamnée de ne pas fréquenter l’école tout en privilégiant ces garçons pour aller étudier. Les travaux ménagers étaient partagés selon les sexes. Les filles devaient rester à côté de leurs mères dans les travaux ménagers alors que les garçons restaient auprès de leurs pères dans les balades ou les travaux thecniques qu’ils exerçaient en déhors de la maison. Dans ce cas, en grandissant, les filles croyaientqu’elles sont faites pour rester à la maison pour exercer de petits travaux non remarquables mais très fatiguants. Quant aux garçons, ils sont sûrs d’eux-mêmes et se sentent forts devant n’importe quelle situation puisqu’ils en sont légués par leurs pères», explique-t-elle.
Les filles peuvent affronter les filières scientiques autant que les garçons
Mme Nihanganza a signifié que ces mentalités ont des repercussions graves dans l’éducation de la jeune fille burundaise. Car, poursuit-elle, même si la fille a la chance de fréquenter l’école, elle a tendance à poursuivre les filières plus ou moins faciles. Pourtant, si les filles sont décidées et veulent affronter les sections techniques, les enquêtes ont montré qu’elles réussissent sans aucun problème.
Pour ce faire, notre source mentionne que le rôle des parents s’avère indispensable dans l’éducation des enfants depuis le bas-âge. Elle les interpelle par conséquent à donner les mêmes chances d’étudier à leurs enfants. Elle leur demande également d’encourager les jeunes filles à éviter le mépris de soi. Plutôt d’oser affronter les filières scientiques puisqu’elles en sont capables autant que leurs frères.
Rose Mpekerimana