
Le chef de l'Etat a informé les partenaires que les autorités actuelles s'attèlent au bien- être de la population
En marge de la deuxième journée du forum national des jeunes, le président de la république du Burundi, Evariste Ndayishimiye a participé à une rencontre avec les partenaires au développement du pays pour échanger sur la vie du pays en général et la vie future des jeunes burundais en particulier. Selon lui, cette rencontre constitue un cadre d’échanges pour orienter des conseils en vue d’aller de l’avant. Il a ainsi indiqué que cette rencontre vient au bon moment car la jeunesse burundaise est une préoccupation pour l’Etat.
Le chef de l’Etat est revenu sur l’aperçu historique du pays pour montrer pourquoi le Burundi est resté longtemps en arrière dans la marche vers le développement. Il a signalé que le pays n’a jamais connu de stabilité depuis la période coloniale. Raison pour laquelle le développement a tardé tout en rappelant qu’il y a eu pendant très longtemps des confusions entre la chose publique et la chose privée. Mais, Evariste Ndayishimiye a indiqué que le combat est mené afin de redresser cette situation qui est encore une préoccupation. Il a ainsi rappelé que le Burundi connaît actuellement deux générations, celle qui a vécu une histoire douloureuse et qui a besoin de changer pour encadrer la nouvelle génération. Cependant, le chef de l’Etat a souligné que les autorités s’attèlent actuellement à chercher le bien-être de la population avant de dire que cela demande encore des moyens. Il a ainsi ajouté qu’heureusement les potentiels pour atteindre le développement sont disponibles car les Burundais sont laborieux et intelligents. Avec la stabilité que connaît le pays aujourd’hui, le Burundi commence de démarrer vers le développement durable. Pour le chef de l’Etat le développement du pays doit inclure les jeunes et les femmes car ils constituent la majorité de la population. Il appelle les partenaires au développement à soutenir cette couche de la population à travers les programmes de l’Etat. Le chef de l’Etat a demandé que les appuis des partenaires atteignent directement les bénéficiaires car si ces derniers se développent, et le pays se développe aussi.
Soutenir les secteurs clé du développement
Le président Ndayishimiye a aussi évoqué que dans le cadre du développement durable, le système éducatif a changé dans le sens où aujourd’hui on forme des jeunes pour être des professionnels et non des fonctionnaires. Il a également indiqué que le pays a déjà mis en marche les secteurs clé de développement surtout l’agriculture et l’élevage avec à l’appui, l’irrigation sur les collines même durant la saison sèche en appelant aussi les partenaires au développement à venir soutenir de telles initiatives. M. Ndayishimiye, a alors appelé tout un chacun à planifier son agenda d’intervention en pensant à appuyer les initiatives des jeunes et femmes burundais.
Après différentes interventions des partenaires, le chef de l’Etat a recommandé au ministre en charge des TIC de doter le centre de formation multisectorielle de Rusi, une connexion Internet et d’une bibliothèque numérique.
Laurent Mpundunziza