L’évolution des technologies de l’information et de la communication (Tic) permet à la jeunesse burundaise de se retrouver à l’ère de l’hyperconnexion. Certains en profitent pour s’auto former sur des métiers variés. C’est le cas d’Henriette Nshimirimana, une jeune fille de la zone Musaga en commune Muha de la mairie de Bujumbura, qui a bénéficié de la part des réseaux sociaux, une formation sur la bijouterie.
« L’Internet m’a permis de m’auto former et d’enrichir mes talents », éclaircit Mlle Nshimirimana. Elle fait savoir que depuis son enfance, elle avait l’ambition d’être artiste pour contribuer au développement de son pays. Cela l’a poussée à chercher à découvrir un talent qui serait caché en elle. Parallèlement à ses études, elle s’est beaucoup intéressée aux différentes formations en ligne relatives aux œuvres artistiques. Ces formations lui ont fait découvrir le métier qui l’intéresserait le plus.
Mlle Nshimirimana indique qu’elle a choisi le métier de bijoutier et qu’elle n’a pas tardé à mettre en application la formation dont elle bénéficie quotidiennement sur les réseaux sociaux. Cela la rend davantage professionnelle. Actuellement, via son entreprise « Intore Art », elle fabrique les bijoux dont les boucles d’oreilles, les bracelets ainsi que les colliers. « Ce métier, affirme-t-elle, me permet d’être autonome financièrement».
Le pas déjà franchi est appréciable
Mlle Nshimirimana laisse entendre qu’à la création de son entreprise, elle ne voulait qu’être professionnelle d’œuvres artistiques. Au fur du temps, elle est devenue forgeronne en forgeant, ce qui l’a poussée à prendre son métier comme l’emploi qu’elle devra exercer après ses études universitaires. Partant d’un capital de 2 000 FBu, elle affirme que son entreprise a pu embaucher trois personnes. Tout en créant de l’emploi, poursuit-elle, l’entreprise a le soucis de continuer à servir la communauté burundaise et celle étrangère en lui offrant des produits de qualité et au moment voulu. Elle invite les Burundais à aimer des produits fabriqués localement pour encourager les jeunes entrepreneurs Burundais. Aux jeunes, elle demande d’avoir des idées innovantes pour mener le Burundi au développement durable.
Tharcisse Sibonkomezi