La fondation Merck en collaboration avec la Première Dame du Burundi Angéline Ndayishimiye et la maison de la presse du Burundi a organisé le jeudi 23 février 2023, une formation en ligne des médias sur la santé. Les médias sont invités à sensibiliser la communauté sur les problèmes sanitaires et sociaux tels que la stigmatisation de l’infertilité, l’éducation des filles, le mariage des enfants, etc.
Présidée par l’administrateur directeur général de la Fondation Merck et présidente de la campagne « plus qu’une mère » de la Fondation Merck, Dr Rasha Kelej, la formation a vu la participation des divers médias burundais. Elle a débutée par une histoire de Jacqueline Mwende originaire du Kenya qui a été victime de la stigmatisation liée à l’infertilité. L’accusant d’être infertile, son mari a utilisé une machette pour couper ses mains et abimer son visage. Grâce à l’aide de la Fondation Merck, Jacqueline Mwende a pu avoir une nouvelle vie et a retrouvé sa dignité. Cette histoire montre que beaucoup de femmes souffrent de problèmes liés à l’infertilité. La fondation Merck rend donc la dignité aux femmes qui ont été violentées parce qu’elles ne peuvent pas avoir d’enfants.
Quarante bourses seront attribuées par la fondation
Dans son allocution, Dr Rasha Kelej a remercié la Première Dame du Burundi Angéline Ndayishimiye pour son implication dans la campagne «plus qu’une mère» au Burundi.
Selon elle, les médias ont un très grand rôle à jouer dans la société pour briser la stigmatisation et la discrimination liée à l’infertilité. Elle a précisé que les couples infertiles ne sont pas à discriminer. Rasha Kelej a promis de venir au Burundi cette année avec toute l’équipe et se réjouit que notre pays a bien accueilli la campagne. « Ensemble, on peut briser le silence à propos de ces questions liées à l’infertilité, soutenir l’éducation des filles, mettre fin aux violences domestiques », a-t-elle dit. Elle a également fait savoir que 40 bourses seront octroyées par la fondation avec la Première Dame du Burundi en médecine reproductive, en gynécologie, en infectiologie, en embryologie, en infertilité, etc.
Comme l’ont précisé les présentateurs, l’objectif de cette formation est de mettre l’accent sur le rôle important que jouent les médias pour influencer la société afin de créer un changement culturel. Le but poursuivi est de briser la stigmatisation liée à l’infertilité, de soutenir l’éducation des filles et l’autonomisation des femmes.
Cette formation vise aussi à mettre fin au mariage des enfants et souligner l’importance de l’autonomisation des femmes et filles dans l’éducation. Il s’agit également de comprendre les dangers de la stigmatisation liée à l’infertilité et d’autres problèmes sociaux tels que les violences basées sur le genre, le mariage des enfants, les mutilations génitales féminines sur les femmes et les couples. Les médias ont été informés également sur comment promouvoir un mode de vie sain et sensibiliser sur la prévention et à la détection précoce du diabète et de l’hypertension, et comment en informer la communauté.
Emelyne Iradukunda