
La journée de démonstration culinaire a été clôturée par la dégustation de nourriture préparée par les participantes de ladite formation (Photo Amédée Habimana)
En compagnie des partenaires de la Fondation Bonne action Umugiraneza et de l’Office de la Première dame pour le développement (OPDD),la Première dame Angeline Ndayishimiye a assisté à une démonstration culinaire pour une bonne alimentation des familles. C’est à la suite d’une formation organisée à l’intention des femmes rurales devenues des formatrices, qui sont pour le moment appelées à vulgariser, dans leur voisinage les notions apprises.
Ces femmes venues des milieux ruraux ont passé quelques semaines dans une formation sur les bonnes pratiques culinaires, en vue d’une alimentation équilibrée et tenant compte des moyens des familles rurales. A la fin de la formation, ces dernières sont devenues des formatrices dans leur milieu d’origine.
Dans son discours, la Première dame a remercié le Pam (Programme alimentaire mondial) qui l’a connectée à une organisation pour appuyer financièrement cette formation. Et de faire remarquer que c’est un travail qui va s’étendre à d’autres localités du pays afin de promouvoir une alimentation équilibrée, qui permettra un bien-être familial et du coup, le développement économique de ces dernières s’en suivra. Elle a de ce fait, remercié anticipativement l’Onu-femme qui a déjà promis un appui en équipements ainsi que l’UNFPA (Fonds des Nations unies pour l’enfance) et le Fnuap (fonds des Nations unies pour la population). Ces derniers ont déjà promis d’apporter à la formation en nutrition, un appui technique et financier à la Fondation Bonne action Umugiraneza, pour généraliser cette formation dans tout le pays.
S’adressant aux participantes qui sont des femmes allaitantes et des jeunes filles, futures mamans, Angéline Ndayishimiye les a appelées à contribuer au bien-être des Burundais, restituant aux voisines, le contenu de la formation reçue. Et de leur rappeler que le pays a déjà une autre campagne baptisée « Zéro déchet ». Elles sont les premières dans leur voisinage à montrer un exemple, en promouvant l’hygiène corporelle et dans leur famille. Pour Mme Ndayishimiye, les femmes formées sont appelées à faire une bonne gestion des déchets, en séparant ceux en plastiques et ceux biodégradables qui doivent être transformés en compost.
Cette formation a été marquée également par l’apprentissage de petits métiers générateurs de revenus et tenant compte d’une bonne alimentation familiale comme la culture du champignon. La journée de démonstration culinaire a été clôturée par la dégustation de la nourriture préparée par les participantes de ladite formation.
Amédée Habimana