Le ministre en charge de la sécurité publique en collaboration avec le ministre en charge de l’élevage a procédé, le mercredi 27 juillet 2022, à l’ouverture de la réunion d’information sur la vaccination contre la fièvre de la vallée du Rift à l’intention des gouverneurs de province, les responsables des BPAE (Bureau provincial de l’agriculture et de l’élevage) et les commissaires provinciaux de police. Ils ont été également informés sur la façon d’organiser la reprise d’abattage des ruminants.
Le ministre en charge de la sécurité publique, Gervais Ndirakobuca, a indiqué que le comité national de lutte contre la fièvre de la vallée du Rift dont il est président a déjà été mis en place. Selon lui, ladite réunion organisée vise à informer les gouverneurs de province, les responsables des BPAE, les commissaires de police sur la campagne de vaccination contre cette fièvre et sur la façcon d’organiser la reprise d’abattage des ruminants.
Le directeur général de l’Elevage, Serges Nkurunziza, a fait savoir qu’un lot composé de 100 mille vaccins est disponible. Ainsi, la campagne de vaccination va bientôt débuter dans six provinces du pays à savoir Karusi, Ngozi, Kirundo, Muyinga, Cibitoke et Makamba dans la commune Nyanza-lac. Le choix des provinces et le type de ruminants à commencer à vacciner a été motivé par le degré de vulnérabilité. M. Nkurunziza a également précisé qu’un autre lot de 195 mille vaccins est attendu la semaine prochaine et que l’objectif est de couvrir tout le pays.
Au cours de la campagne de vaccination, pour le premier lot concernant les 100 mille vaccins, dix groupes de vaccinateurs dont deux personnes par groupe doivent être mis en place dans chaque province. Quant au second lot, le nombre de groupes sera multiplié par deux afin que l’activité soit faite de manière rapide. Aussi, lors de la campagne, les vaccinateurs passeront par les ménages où il y a les bovins à vacciner.
Les animaux à abattre devront être mis en quarantaine de sept jours
En ce qui concerne la reprise de l’abattage des ruminants (Vaches, chèvres et moutons), le secrétaire permanent du ministère en charge de l’intérieur, Martin Niteretse, a fait savoir que les animaux à abattre devront être mis en quarantaine de sept jours. « Nous souhaitons que l’abattage soit fait au moins à partir de la semaine prochaine », a-t-il dit.
Pour ceux qui importent les bovins de l’extérieur, la quarantaine se fera d’abord sur le point d’entrée. Les bouchers qui s’approvisionnent dans d’autres provinces prendront ces animaux parmi ceux mis en quarantaine. Et, en plus du document d’autorisation octroyé par le gouverneur de province, ces animaux devront être escortés par les agents de police jusqu’au lieu de destination (Abattoir), avant d’ajouter que les abattoirs pour cette période spéciale doivent être identifiés. La vente de la viande d’une commune à une autre est interdite pour les commerçants.
Les gouverneurs de province et les commissaires provinciaux de police ont été invités à rester vigilants et à s’impliquer davantage pour la bonne marche de toutes ces activités prévues. Les mesures sévères seront prises aux contrevenants.
Claude Hakizimana