L’association des femmes ingénieures actives pour le développement inclusif (Fiadi) en partenariat avec FVS-Amade a célébré le jeudi 26 août 2021, la journée internationale des femmes dans l’ingénierie, 2e édition, sous le thème : « Héros de l’ingénierie ». Cette activité a coïncidé avec la remise des certificats à douze jeunes qui ont suivi une formation en rapport avec la création des sites webs.
L a journée internationale des femmes en génie est normalement célébrée chaque 23e jour du mois de juin depuis 2017. L’Association burundaise Fiadi l’a organisée ce 26 août 2021. Il s’agit d’une campagne de sensibilisation internationale visant à rehausser le profil des femmes en génie et à attirer l’attention sur les possibilités des carrières qui s’offrent aux femmes et aux filles dans ce domaine», a fait savoir Jeannette Kaneza, la représentante légale de Fiadi. Cette dernière est une association sans but lucratif créée par les femmes ingénieures de différents domaines de sciences appliquées suite aux préjugés et stéréotypes que la société burundaise se fait sur la femme car celle – ci est perçue comme incapable dans les métiers majoritairement masculins. La mission de Fiadi est de contribuer à la promotion des métiers d’ingénieurs auprès des jeunes filles dans l’éducation nationale et l’enseignement supérieur. Elle contribue également à la promotion des femmes ingénieures dans le monde du travail, etc. Mme Kaneza a indiqué que cette année, on célèbre cette journée sous le thème, « Héros de l’ingénierie », le travail incroyable que les femmes ingénieures du monde entier accomplissent pour soutenir des vies et des moyens de subsistance de chaque jour.
L’ingénierie, un métier dominé par les hommes
Selon la représentante légale de Fiadi, l’ingénierie est un domaine majoritairement dominé par les hommes. Les stéréotypes existants montrent que les filles ne manifestent pas de mêmes intérêts que les garçons pour les différents domaines de l’ingénierie lors du choix des facultés pour entrer à l’université, a-t-elle poursuivi. D’après Mme Kaneza, les parents devraient aider leurs enfants surtout les filles à identifier ce qu’ils aiment comme métiers et leur laisser un choix libre pour l’orientation vers les études déterminantes de leur avenir. L’activité a été clôturée par la remise des certificats à douze jeunes (onze filles et un garçon), qui ont subi une formation de trois semaines en rapport avec la création des sites webs. L’une de ces filles, Ornella-Dancile B’N Ruhuzenge, a indiqué que les acquis de la formation l’aideront dans sa vie professionnelle après les études universitaires.
Claude Hakizimana
Espérance Cimpaye (stagiaire)