Sandra Kinyomvyi s'engage à bien représenter le Burundi au sein de l'UCI (Photo: Olivier Nishirimbere)
La fédération burundaise de cyclisme vient de participer au congrès organisé par la confédération africaine de cyclisme qui a eu lieu en Egypte. C’est une occasion en or pour le Burundi comme l’a indiqué le président de ladite fédération, Bernard Ntagumuka, à leur retour, le lundi 17 février 2025 où il a rassuré que le cyclisme burundais va connaître un grand progrès dans les jours à venir.
« Nous venons de participer à un congrès très important qui clôturait un mandat de 4 ans et mettant en place de nouveaux organes qui vont prester pour une autre olympiade. Nous en avons profité de l’occasion pour échanger de l’expérience avec les autres présidents des fédérations nationales de l’Afrique ainsi que ceux de la confédération africaine de cyclisme et de l’UCI (Union cycliste internationale) et nos échanges ont été très fructueux. Nous leur avons présenté nos perspectives d’avenir et ils nous ont promis de nous soutenir. Nous avons aussi eu la chance d’avoir une déléguée votante de l’UCI et nous en profitons pour la féliciter et lui demandons d’être notre œil et notre oreille», a fait savoir M. Ntagumuka. Il a informé que l’UCI a promis d’offrir des formations à la fédération burundaise de cyclisme en renforçant notamment les capacités pour les commissaires de course, les arbitres et bien d’autres et ces formations vont avoir lieu au Burundi. Il a aussi tenu à informer que la fédération burundaise de cyclisme va organiser beaucoup de compétitions s’inscrivant dans le cadre de la promotion du cyclisme en général et des cyclistes burundais en particulier sans oublier d’inclure celle des personnes vivant avec handicap.
Une candidate burundaise réélue parmi les 9 délégués votants de l’UCI
En marge ce congrès, on a procédé aux élections de 9 délégués votants de l’UCI où on a une burundaise du nom de Sandra Kinyomvyi qui a été réélue à ce poste pour un mandat de 4 ans. « C’est un sentiment de fierté et de satisfaction pour moi, pour la fédération qui a cru en moi et pour le pays que je vais représenter. J’espère que je vais continuer à plaider pour le développement du cyclisme au Burundi en général et avec un accent particulier sur la participation féminine dans ce sport qui, jadis, était considéré comme un sport masculin », a-t-elle expliqué en interpellant les jeunes filles à avoir de la passion pour le cyclisme parce qu’il peut sans nul doute améliorer les conditions de vie des cyclistes.
Olivier Nishirimbere
