La Fédération de jeu d’échecs du Burundi (Fechebu) en collaboration avec l’International Maarif schools of Burundi (une école turque sise à Kinindo) a organisé les samedi 3 et dimanche 4 juillet 2021, une compétition de Jeu d’Echecs à l’intention d’une cinquantaine d’enfants des cycles inférieur et supérieur provenant d’une vingtaine d’écoles de la mairie de Bujumbura. Tout participant a eu un certificat de participation et les trois grands vainqueurs de chaque catégorie ont eu des prix.
Le président de la Fechebu, Déo Ntagasigumwami a d’abord défini ce que c’est le jeu d’Echecs. Il a dit que c’est un jeu de société opposant deux joueurs de part et d’autre d’un tablier appelé échiquier composé de soixante-quatre cases, 32 claires et 32 sombres nommées les cases blanches et les cases noires. Il a ensuite dit que les joueurs jouent à tour de rôle en déplaçant l’une de leurs seize pièces claires pour le camp des blancs et sombres pour le camp des noirs. Chaque joueur possède au départ, un roi, une dame, deux tours, deux fous, deux cavaliers et huit pions et le but du jeu n’est autre qu’infliger à son adversaire un échec ou un mat, une situation dans laquelle le roi d’un joueur est en pris sans qu’il soit possible d’y remédier.
M. Ntagasigumwami a fait savoir que cette compétition a été organisée pour renforcer les capacités de réflexion pour les enfants mais aussi avec l’objectif de répandre le jeu dans le milieu scolaire, voire à travers tout le pays. « Le jeu d’échecs est un jeu qui demande une réflexion parce que c’est un jeu qui exige une grande concentration et un grand raisonnement pour battre l’adversaire. Si vous mettez le roi en danger et qu’il ne peut pas faire de mouvement, on dit qu’il est en échec et maté. Mais quand vous le mettez seulement en échec, le jeu continue », a-t-il expliqué. Il a indiqué que ce jeu a été introduit au Burundi dans certaines écoles depuis longtemps mais a été agréé en tant que Fédération en 1998 par la Fédération internationale de jeu d’Echecs après la création des clubs. La fédération a été enfin reconnue par le ministère ayant les sports dans ses attributions et le Comité national olympique.
Comme l’indique M. Ntagasigumwami, les enfants ont été très intéressés parce que cette compétition a été pour eux, une bonne occasion de créer des connaissances. Il a profité de cette occasion pour réitérer ses sincères remerciements à International Maarif School pour la contribution qu’elle a apportée. Il invite le ministère ayant l’éducation dans ses attributions de jouer son rôle pour que ce jeu, combien important dans le renforcement de la réflexion des enfants, puisse être répandu dans toutes les écoles.
Des prix ont été décernés
Pour encourager les enfants, des certificats de participation ont été décernés à tous les participants mais les trois grands vainqueurs de chaque catégorie (trois du cycle inferieur et trois du cycle supérieur) ont eu des prix particuliers. Le premier de chaque catégorie a reçu une tablette, le second a eu une enveloppe de 100 000 FBu et le troisième a eu une enveloppe de 50 000 FBu.
Olivier Nishirimbere