«Le jeu d’échecs a commencé à être pratiqué au Burundi en 1996, mais c’est en 1997 que la Fédération burundaise de jeu d’échecs a été agréée. Depuis l’arrivée de ce jeu au Burundi, une évolution est remarquable du fait qu’il est actuellement joué dans différents milieux du pays y compris les établissements scolaires, indique Hugues Mutabazi, directeur technique de la fédération lors d’une interview accordée à la presse à la fin du tournoi interscolaire le dimanche 02 juin 2024.
Selon les informations, le jeu d’échecs est une réflexion qui a été introduite dans le Sud de l’Europe à partir du Xè siècle par les Arabes. Il a été, par la suite, repandu via la colonisation jusqu’à parvenir au Burundi. Le directeur technique de la fédération M.Mutabazi a fait savoir que la Fédération du jeu d’échecs a été agréée au Burundi en 1997. Concernant l’évolution du jeu d’échecs au Burundi, M.Mutabazi indique que la Fédération compte, aujourd’hui, plusieurs associations à Bujumbura et à l’intérieur du pays. M.Mutabazi indique que les joueurs de jeu d’échecs burundais sont regroupés en quatre associations à savoir celle de Bujumbura, celle de Gitega, celle de Ngozi et celle de Kayanza. Selon lui, le Burundi possède également des joueurs qui sont classés internationalement. « Cela témoigne de l’évolution du jeu car aujourd’hui, nous avons des joueurs représentants le Burundi dans des compétitions internationales sans oublier que la fédération en organise aussi», précise M.Mutabazi.
Des clubs ont été créés dans les écoles
Considéré comme une gymnastique du cerveau, M.Mutabazi a fait savoir que cela fait que le nombre de joueurs s’accroît lentement. Les Burundais ne sont pas très motivés pour ce jeu. « Certains commencent et abandonnent sans arriver au bout; ce qui explique le nombre minime des joueurs, comparativement aux autres», explique-t-il. Pour augmenter le nombre de joueurs M. Mutabazi indique que la fédération a pris la stratégie d’implanter des clubs dans les écoles afin d’attirer la jeunesse au jeu d’échecs. Il appelle, enfin, la jeunesse à s’intéresser plus à ce jeu d’échecs qui, en le pratiquant, développe le quotient intellectuel.
Léopold Maroha