Febuka : Etat des lieux du Karaté au Burundi

Le niveau du karaté burundais a déjà atteint l’échelle internationale  que ce soit pour les garçons ou pour les filles.  Les karatekas burundais ont une bonne base parce qu’ils ont des entraîneurs qui  ont suivi des formations ou stages techniques. Cela ressort d’un entretien nous accordé le vendredi 13 mai 2022 par le directeur technique national (DTN) au sein de la Fédération burundaise de karaté (Febuka), Gilbert Havugimpundu.

« Le niveau du karaté burundais a considérablement monté si on considère les performances des athlètes burundais dans les compétitions internationales. Beaucoup de clubs continuent à naître mais, nous les sensibilisons à chercher souvent les documents requis pour adhérer  à  la  Febuka », a indiqué le DTN.

M. Havugimpundu a déploré la pandémie de Covid-19 qui a paralysé toutes les activités, en général et les activités sportives, en particulier. « Nous n’avons pas participé à quelques compétitions internationales qui ont eu lieu l’année passée à cause de cette pandémie qui a entraîné le    report de certaines activités sportives. Nous avons même connu un retard dans l’organisation du championnat national qui devrait être organisé à la fin de l’année 2021 mais, malheureusement nous l’avons organisé au début du mois de mars 2022. Comme nous n’étions pas bien préparés au niveau des compétitions locales, nous ne pouvions pas demander des sponsors pour participer aux compétitions internationales», a-t-il précisé.

Des compétitions auxquelles le Burundi est invité

Dans le cadre d’une amélioration effective, la Febuka compte participer au championnat de karaté des cadets et des juniors qui va se dérouler du 1er  au 3 juillet 2022 en Croatie et à un tournoi d’amitié qui va se tenir à Goma en République démocratique du Congo au mois d’août. Ce tournoi a été associé au championnat d’Afrique, zone centre. « Ce sera notre  première participation mais, nous allons tout faire pour y arriver », a souligné M. Havugimpundu.

Faisant face aux défis liés au manque de moyens financiers, le DTN a demandé aux instances de prise de décisions d’être toujours aux côtés de l’équipe nationale  pour que les athlètes qui vont représenter le pays n’éprouvent plus de difficultés.

Olivier Nishirimbere