
Floribert Biyereke conseille à la population burundaise et à la communauté internationale de ne pas prêter oreille aux fausses informations
« Sous le commandement d’un officier supérieur congolais et son adjoint burundais, les opérations avancent sans entrave tandis que les forces négatives fuient face à l’avancée de nos soldats », affirme Floribert Biyereke, porte-parole de la Force de défense nationale du Burundi (FDNB) lors d’un point de presse animé vendredi le 26 août 2022. Il conseille à la population burundaise et à la communauté internationale de ne pas prêter oreille aux médias, aux réseaux sociaux et aux organisations qui diffusent de fausses informations au sujet des opérations en cours.
Pour mettre fin à l’insécurité dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), les chefs d’Etat des pays membres de la Communauté Est-africaine de se sont accordés, le lundi 20 juin 2022 au Kenya, sur la mise en place d’une force régionale.
Restaurer la paix et la sécurité
M.Biyereke laisse entendre que, face à la détérioration de la sécurité dans la localité de la province du sud Kivu, le Burundi et la RDC ont dû prendre les devants en mutualisant les forces. Les deux pays visent la restauration de la paix et de la sécurité en neutralisant les forces négatives qui sèment la désolation dans cette partie de la RDC. Il a signalé que le mouvement vers la zone d’opérations a commencé le 15 août 2022 tandis que les opérations proprement dites ont suivi quelque temps après la mise en commun des forces. Actuellement, les opérations avancent sans entrave tandis que les forces négatives fuient. Ces forces, dit-il, sont sous le commandement d’un officier supérieur congolais et son adjoint, un officier supérieur burundais. La logistique et tout le nécessaire pour mener à bien la mission sont à la charge du Burundi.
M. Biyereke n’a pas manqué d’interpeller la population burundaise et la communauté internationale à ne pas prêter oreille aux médias, aux réseaux sociaux et aux organisations qui diffusent de fausses informations au sujet des opérations en cours. Ces manipulateurs d’informations n’ont d’autres visées que celles d’apporter le soutien aux groupes terroristes.
Donathe Ndayisenga