
Désiré Minani interpelle les jeunes filles à ne pas se lancer dans de mauvaises habitudes pouvant avoir comme conséquence les grossesses non désirées
Dans l’après midi du lundi 15 janvier 2024, Désiré Minani, gouverneur de la province de Ngozi a animé une conférence de presse. L’objectif était d’informer que la province de Ngozi accorde une période de grâce pour enregistrer tous les enfants qui ne sont pas inscrits dans les registres des naissances.
Selon le gouverneur de la province de Ngozi, cette période a débuté le 15 janvier et prendra fin le 26 janvier 2024.Cette mesure concerne toute personne native de la province de Ngozi mais qui n’est pas jusqu’à maintenant enregistré dans les livres des naissances de l’Etat civil de sa commune natale. Durant cette période, renchérit-il, l’enregistrement sera gratuit et les frais qui étaient perçus comme frais d’enregistrement pour les retardataires seront considérés comme les dépenses dans les communes. Pour M.Minani, cette décision a été prise en concertation avec l’hiérarchie. Il a appelé les administrateurs communaux à prendre en considération et à suivre de près l’exécution de cette mesure. Aux parents qui ont eu des retards dans l’enregistrement de leurs enfants, il leur a été demandé d’y répondre massivement pour profiter de cette bonne occasion, car, ajoute-t-il, après cette période, la loi reprendra sa rigueur et les frais d’enregistrement pour les retardataires seront de nouveau exigés.
Avoir des statistiques réelles
Pour la question des enfants dit de père inconnu, le gouverneur Minani rappelle qu’un enfant nait de l’union d’un homme et d’une femme. Il a interpellé les jeunes filles à ne pas se lancer dans de mauvaises habitudes ayant comme conséquence des grossesses non désirées, et en cas de ces dernières, d’identifier les pères de ces enfants afin de faciliter le processus d’enregistrement des naissances à l’Etat civil.
Le gouverneur de Ngozi a indiqué que cette province s’attend à un enregistrement de tous les enfants en situation d’irrégularité avec un effectif avoisinant 20 000 enfants qui n’étaient pas encore enregistrés. Comme atout, ajoute-t-il, cet enregistrement permettra d’avoir des statistiques réelles. Ce qui facilitera au gouvernement dans la planification des projets de développement. Il donnera ensuite l’accès à la Carte nationale d’identité aux nouveaux inscrits et facilitera encore les procédures de l’État civil pour les personnes en âge de se marier. Aux enfants âgés de moins de cinq ans, cet enregistrement leur permettra l’accès aux soins de santé gratuits.
Clovis Dusabe