Après l’atelier de sensibilisation organisé par le ministère en charge de l’environnement à l’endroit des parties prenantes pour la mise en œuvre du plan d’aménagement intégré du littoral du lac Tanganyika, le directeur général de l’environnement, des ressources en eau et de l’assainissement, Félicien Nyorobeka a indiqué à la presse que le gouvernement a constaté que la population est en train d’occuper de manière anarchique le littoral du lac Tanganyika. C’est dans ce cadre qu’un plan d’aménagement intégré du littoral de ce lac a été élaboré dans le but d’améliorer et rendre viable cette partie.
« Dernièrement, avec la montée des eaux du lac Tanganyika, plusieurs infrastructures, des champs de cultures, etc., ont été dévastés par les eaux du lac Tanganyika. Le gouvernement a décidé de prendre les choses en main et en vue de trouver une solution visant l’aménagement du littoral du lac Tanganyika. Cette solution permettra d’améliorer et de rendre viable cet espace, mais ausssi de protéger les investissements et exploiter ce littoral de manière coordonnée et dans des endroits qu’il faut », a dit M. Nyorobeka.
Ce plan a été élaboré en partant de la frontière burundo-congolaise jusqu’à la frontière burundo-tanzanienne. Au niveau de l’établissement de ce plan, on allait d’une rivière à l’autre et on tenait compte de l’état des lieux du littoral. On proposait ce qui doit être fait c’est-à-dire des aménagements qui devraient y être faits pour améliorer cet environnement afin de permettre des investissements.
Par exemple, a-t-il ajouté, le document montre les activités potentielles qui peuvent être faites dans une partie. A ce moment, il doit y avoir d’autres documents qui doivent accompagner le plan d’aménagement intégré du littoral du lac Tanganyika. Il y aura une stratégie de mise en œuvre de ce plan dans lequel on va associer les études d’impacts environnementaux.
Ce plan prévoit, selon la zone, ce qui peut être fait en amont, au niveau des rivières affluents du lac Tanganyika au niveau des embouchures et même ce qui peut être fait dans le lac pour qu’il puisse produire des poissons. Le document prévoit aussi le type d’élevage en cage pour les poissons d’espèces endémiques.
Notre interlocuteur a fait remarquer qu’avec ce plan, les principales orientations sont disponibles. Prochainement, on va délimiter physiquement les zones selon leur potentiel d’activités; mettre des panneaux de signalisation pour que quiconque voudra investir puisse bien localiser l’endroit facilement avec le document à l’appui. L’autre chose est de pouvoir penser à la législation relative à la mise en œuvre de ce plan.
Cette activité de sensibilisation sera organisée également en province de Rumonge, à Nyanza lac et même dans les autres pays.
Emelyne Iradukunda