Les conseils entrepreneuriaux prodigués par le chef de l’Etat burundais à l’endroit des jeunes ne cessent de produire de bons fruits. Ses directives les poussent à mener des recherches approfondies pour concevoir des projets innovants. C’est le cas de Gérard Kaboneka, un jeune œuvrant dans la commune Bugenyuzi de la province de Karusi dont l’entreprise « Avocado oil company » fabrique de la tisane à partir du noyau d’avocat. Son actuelle capacité de production hebdomadaire est de cinquante kilogrammes. Il l’a révélé au journal «Le Renouveau du Burundi » le mercredi 12 Septembre 2024 depuis Bugenyuzi.
Le jeune Kaboneka apprécie à juste titre les efforts du gouvernement burundais qui accorde des facilités entrepreneuriales aux jeunes. Cela se remarque à travers ses plusieurs initiatives visant la promotion de l’entrepreneuriat des jeunes. Il cite notamment la mise en place du Paeej (Programme d’autonomisation économique et d’emploi des jeunes) dans le but d’appuyer la politique gouvernementale en matière de création d’emplois en faveur des jeunes, la création des banques de jeunes et des femmes pour financer leurs projets et bien d’autres. Toutefois, estime-t-il, les jeunes devraient quitter progressivement l’entrepreneuriat classique pour se contenter plutôt des innovations en vue de pouvoir diversifier et augmenter la production. C’est dans ce cadre qu’il a jugé bon de s’associer aux autres jeunes pour conjuguer leurs efforts. Ils ont ainsi pu se doter d’un capital social de vingt millions de francs burundais pour ensuite créer leur propre entreprise « Avocado Oil Company ». Cette dernière fabrique de la tisane à partir des noyaux d’avocat, une étape franchie grâce aux efforts et à la recherche approfondie de la part de cette équipe actionnaire. M. Kaboneka souligne que ce produit présente beaucoup d’avantages dans la sauvegarde d’une bonne santé humaine. Il s’agit, selon lui, d’un produit qui mérite d’être consommé par les personnes ayant les problèmes d’articulation et les problèmes cardiaques. Ceux qui souffrent de l’estomac peuvent également s’en servir.
Multiplier les agences de partage du savoir-faire
Ambitieux de contribuer à combattre le chômage au Burundi, M. Kaboneka souligne que son souhait le plus ardent est d’implanter des agences de son entreprise dans tout le pays. Cela lui permettra de mieux organiser des séances de formation pratique en faveur de la jeunesse burundaise. Cette dernière pourra ainsi se concentrer sur la création d’autres entreprises pour augmenter la production. Il interpelle ainsi la jeunesse à se concentrer sur les travaux de développement pour faire parvenir le pays à son développement durable.
Tharcisse Sibonkomezi