
Les clients préfèrent des paniers de couleurs diversifiées
Les petits métiers contribuent à l’autonomisation financière des femmes qui les exercent quelque soit leur niveau d’études. Une femme qui exerce un quelconque métier contribue au développement de son foyer, de son milieu de vie et de son pays. Un entretien avec Noëlla Itangishaka, détentrice d’un diplôme de baccalauréat obtenu à l’université des Grands lacs nous en dit plus. Selon elle, il n’y a pas de sot métier.
Notre interlocutrice a précisé qu’elle a commencé à exercer le métier de vannerie après avoir terminé l’enseignement secondaire en attendant d’embrasser le cycle de l’enseignement supérieur. C’était dans le but de s’occuper utilement pendant cette période afin d’être autonome financièrement.
Après avoir eu son diplôme de baccalauréat comme elle n’a pas pu trouver un emploi, elle a préféré poursuivre le même métier puisqu’elle avait déjà constaté qu’il génère des revenus. Mme Itangishaka a fait savoir qu’elle fabrique des paniers à l’aide des cordes utilisées pour emballer les habits et autres. Elle a ajouté qu’elle achète ces cordes au marché parfois même à des prix élevés.
Se créer un emploi
Pour donner de l’esthétique aux paniers fabriqués, notre interlocutrice a fait savoir qu’elle utilise des cordes de couleurs différentes des fois elle ne trouve que des cordes de même couleur. Cela constitue, selon elle, un défi majeur dans la réalisation de ce métier car les clients préfèrent des paniers de couleurs diversifiées. La pénurie de ces cordes au marché ce qui paralyse quelques fois ce métier. Concernant les prix de ces paniers, Mme Itangishaka a fait savoir qu’ils varient selon leur taille.
Notre interlocutrice a fait savoir que ce métier lui permet d’être autonome financièrement et de subvenir à certains besoins de sa famille. Elle a conclu en lançant un appel aux autres femmes sans emplois de se créer leurs propres emplois pour lutter contre le chômage. Elle a enfin profité de l’occasion pour condamner ceux qui dénigrent un métier qui génère des revenus.
Emelyne Iradukunda