Le gouvernement burundais ne ménage aucun effort pour inciter les femmes à se lancer dans des activités entrepreneuriales en vue de se développer. Cela réveille leurs esprits pour apprendre différents métiers. C’est le cas d’Antoinette Nizigiyimana, une jeune femme exerçant le métier de tissage manuel dans la zone Gihosha en commune urbaine de Ntahangwa. Elle témoigne que ce métier constitue pour elle un facteur d’épanouissement et du bien-être de sa famille. Elle nous l’a indiqué le jeudi 2 mai 2024 à Bujumbura.
Mme Nizigiyimana fait savoir que l’autonomisation économique de la femme constitue un des facteurs de protection et du bien-être familial. Elle se réjouit des efforts consentis par le gouvernement pour promouvoir le bien-être des femmes.
En effet, justifie-t-elle, les femmes burundaises peuvent actuellement accéder à des emplois décents. La volonté du gouvernement de traiter les femmes sur le même pied d’égalité que les hommes en leur permettant d’adhérer dans des organes de prise de décisions les pousse aussi à prendre des décisions déterminantes visant le développement de la société en général et de la femme burundaise en particulier. Elle témoigne qu’une telle initiative l’a poussée à développer son talent en vue d’apporter sa contribution dans la diversification et augmentation de la production burundaise. Actuellement, Mme Nizigiyimana fabrique plusieurs objets comme les nappes de tables, les fleurs artificielles, les objets de décor pour les fêtes, les habits et chaussures pour les enfants, les sacs à main pour les femmes et bien d’autres. Elle affirme que ce métier lui rend financièrement autonome et constitue également une protection sociale pour sa famille. Elle souligne qu’elle est désormais déterminée à mener incessamment des recherches pour améliorer davantage la qualité de son service. Cela lui permettra non seulement de satisfaire davantage la clientèle locale mais aussi de gagner la confiance pour le reste du monde.
Promouvoir le tourisme, une de ces ambitions
Mme Nizigiyimana laisse entendre que les objets fabriqués à partir du tissage manuel sont beaucoup préférés par les touristes. A cet effet, elle indique qu’elle projette collaborer avec les responsables des sites touristiques en vue de mettre ses produits à la disposition des touristes. Elle estime qu’une telle stratégie motiverait davantage les touristes et les pousserait à visiter fréquemment le Burundi. Toutefois, déplore-t-elle, ses moyens financiers restent encore limités ce qui freine sa vision. Elle invite le gouvernement et les autres operateurs économiques à l’appuyer pour qu’elle puisse réaliser facilement ce projet visant la promotion du secteur touristique.
Tharcisse Sibonkomezi