Lors des questions orales des parlementaires adressées au ministre de l’Education nationale et de la recherche scientifique, François Havyarimana, le mercredi 21 août 2024, sur les défis qui s’observent dans l’enseignement supérieur, il a montré que pour relever les défis, le changement de mentalités de la communauté s’avère nécessaire. Aussi, l’implication du secteur privé est incontournable pour faire face aux défis qui hantent le secteur de l’enseignement.
Selon le ministre en charge de l’éducation, le budget du gouvernement est distribué dans tous les secteurs du pays selon les besoins. Mais, le budget est aussi limité, pour dire qu’il pourrait y avoir des défis dans certains secteurs à cause de l’insuffisance des moyens. Les modes de vie ont aussi changé suite à de nombreux facteurs dont la surpopulation. Comme les modes de vie ont changé, il est très important de changer la manière de penser et de faire. Pour ce, la communauté devrait s’impliquer pour faire face aux défis qui se remarquent, pour dire que le changement de mentalité s’avère nécessaire. Tout le monde est appelé à contribuer pour résoudre certains défis qui hantent le secteur de l’enseignement. Par exemple la construction des écoles, des homes universitaires sont possibles grâce à l’implication de la communauté. Un exemple illustratif est le campus de Buhumuza qui a été mis en place grâce aux efforts de l’administration locale et de la communauté. Aussi, il a ajouté que l’implication du secteur privé est incontournable pour relever les défis dans le secteur de l’éducation.
Les conditions de vie ont changé
M. Havyarimanaa fait savoir qu’il est évident que les conditions de vie des étudiants d’aujourd’hui ne sont pas semblables aux conditions de vie des étudiants des années 1980 par exemple. Car, aujourd’hui, l’effectif des étudiants a sensiblement augmenté. Dans le temps, il est était difficile de décrocher un emploi mais pour le moment, pour avoir un emploi, on doit entrer en compétition avec un grand nombre. C’est pourquoi, les étudiants doivent tenir compte de cette situation afin de multiplier les efforts.
Pour améliorer les conditions dans l’enseignement, tout un chacun doit avoir le même objectif, c’est-à-dire que tout le monde doit sentir le besoin de relever les défis observés dans l’enseignement.Le ministre en charge de l’éducation a laissé entendre qu’avec la nouvelle loi de décentraliser le secteur de l’éducation, la situation va changer. Car, au niveau communal, l’enseignement va être mis sous la supervision de l’administrateur.
Fidès Ndereyimana