Les enseignants et les parents doivent collaborer pour que l’enfant puisse avoir un enseignement de base solide. Cette franche collaboration d’un degré à l’autre permet d’identifier les difficultés ou facilités de l’enfant.
Alexis Ndayizigiye, psychologue spécialisé en science de l’éducation fait savoir que l’enseignement de base permet à l’enfant de s’ouvrir au monde. Cet enseignement est très important car il contient des notions de base dans la lecture, l’écriture, la mémorisation, la capacité de réflexion qui va permettre à l’enfant d’avancer normalement à l’école. Il a indiqué que dans l’enseignement de base, l’enfant acquiert l’importance de la scolarisation et devient responsable dans la vie de tous les jours.
M. Ndayizigiye a souligné que la période préscolaire est très importante du fait que l’enfant commence à acquérir les notions de son entourage. L’enfant commence aussi à détecter les relations entre les objets et l’écriture, c’est-à-dire qu’il écrit ce qu’il voit à travers les dessins surtout. Aussi la période préscolaire est une période d’orientation de l’enfant en fonction des notions vues à l’école. Il a précisé que c’est une période ou les parents où les enseignants constatent que l’enfant est motivé et pas par l’école. Toutesfois, l’enfant peut éprouver des difficultés au début, mais avec le soutien des parents ou plusieurs activités de psychoéducation, l’enfant peut s’améliorer. C’est pourquoi, il est nécessaire de suivre l’enfant du jour au jour afin de détecter les difficultés qu’il rencontre sinon, il sera difficile de le redresser plus tard.
Au premier degré l’enfant améliore l’écriture et la lecture
M. Ndayizigiye explique qu’à l’école primaire, l’enfant met en application ce qu’il a appris au niveau de l’école maternelle. C’est là qu’il va améliorer sa façon d’écrire et de résoudre des exercices surtout pour le premier degré, c’est-à-dire la première et la deuxième année. A cette période, les parents doivent fournir beaucoup d’efforts, et collaborer avec les enseignants afin de connaitre la situation de l’enfant à l’école. Cela pour pouvoir connaitre le système et le rythme d’apprentissage de l’enfant. Il ne faut pas que les parents attendent les résultats à la fin du trimestre. M. Ndayizigiye a dit qu’il est très important que l’enfant quitte le premier degré en sachant lire et écrire convenablement dans toutes les langues d’enseignement. Il indique qu’il devrait y avoir aussi une franche collaboration entre les enseignents d’un niveau à l’autre afin de connaitre les difficultés ou les facilités de chaque enfant. L’enseignant d’un niveau supérieur a besoin d’un avis de son collègue qui a enseigné l’enfant au niveau inférieur. Il déplore qu’il y ait certains enseignants qui ne comprennent pas qu’il faut toujours cette collaboration des enseignants d’un niveau à l’autre. Cela peut occasionner des échecs scolaires qui auraient pu être évités.
Evelyne Niyonzima