Le ministre de l’Hydraulique, de l’énergie et des mines Ibrahim Uwizeye a répondu aux questions des députés réunis en séance plénière du jeudi 29 septembre 2022 pour analyser et adopter deux projets de loi sur l’adhésion et la ratification de l’amendement de la convention sur la protection physique des matières nucléaires. Il a été question de savoir les causes du retard du pays à l’adhésion à ladite convention et quels seront les bénéfices pour le pays une fois les deux projets de loi adoptés et promulgués.
Ibrahim Uwizeye, ministre de l’Hydraulique, de l’énergie et des mines a ainsi pris la parole pour lever les doutes à-propos des projets de loi sur l’adhésion et la ratification de l’amendement de la convention sur la protection physique de la matière nucléaire. Ce dernier a ainsi fait savoir que les raisons du retard à l’adhésion et à la ratification de l’amendement de la convention sont multiples notamment le manque de techniciens dans le domaine du nucléaire.
Ecarter les risques découlant du trafic illicite et de l’usage illicite des matières nucléaires
Le ministre Uwizeye a donné des éclaircissements quant à la volonté du gouvernement du Burundi à vouloir adhérer à la convention sur la protection physique des matières nucléaires. Il a alors fait savoir que la volonté à adhérer à ladite convention trouve la motivation dans le but de vouloir écarter les risques découlant du trafic illicite, de l’obtention et de l’usage illicite des matières nucléaires. Le Burundi désire également contribuer par le biais de ladite convention à renforcer la protection physique des matières et installations nucléaires utilisées à des fins pacifiques.
Concernant les avantages que le Burundi pourra tirer après adhésion à la convention, Ibrahim Uwizeye a signalé que les matières nucléaires interviennent dans plusieurs domaines. Il a ajouté que les matières nucléaires interviennent dans le traitement du cancer et qu’après adhésion à la convention, on pourra traiter le cancer au Burundi. M. Uwizeye a également indiqué que les matières nucléaires interviennent dans le domaine de l’agriculture, notamment dans la multiplication des semences sélectionnées pour augmenter la production. Les matières nucléaires peuvent aussi intervenir dans les secteurs de l’élevage et de l’énergie. Le ministre Uwizeye a ainsi fait savoir que l’adhésion à la convention et la ratification à son amendement facilitera dans le contrôle des appareils dotés des matières nucléaires car ces appareils présentent aussi un danger au fil des années.
Laurent Mpundunziza