Le Burundi vise être un pays émergent en 2040 et développé en 2060. Pour atteindre cette vision, tout Burundais est interpellé à augmenter la production dans son secteur d’activité. C’est dans ce cadre que lors de sa participation à l’émission publique qui a eu lieu le vendredi 6 octobre 2023 dans la commune et province de Gitega, le chef du gouvernement burundais, Gervais Ndirakobuca a interpellé la population à multiplier les exportations et à ne ménager aucun effort pour promouvoir le secteur agro-pastoral, un des piliers du développement du pays.
Le Premier ministre burundais a fait savoir que la politique de la stabulation permanente et l’interdiction de la divagation des animaux domestiques mise en application depuis octobre 2021 enregistre des résultats très significatifs. Et pour preuve, en plus de la protection de l’environnement, cette politique a notamment permis aux agriculteurs de se doter de la fumure pour fertiliser leur sol. Le Premier ministre Ndirakobuca a alors interpellé tous les Burundais à tracer les courbes de niveaux pour permettre la plantation des herbes servant de nourriture à leurs bétails, en plus de lutter contre l’érosion. M. Ndirakobuca a également demandé à la population de toujours songer à l’élevage de petits bétails comme les lapins. Ce qui pourra ainsi permettre à chaque bouche d’avoir à manger et à chaque poche de l’argent. Cela est par ailleurs le souhait le plus ardent du chef de l’Etat, Evariste Ndayishimiye. Etant donné que le Burundi a besoin de beaucoup d’intellectuels dotés d’un savoir-faire hautement qualifié, Gervais Ndirakobuca a aussi invité les élèves à se concentrer sur leurs études en vue de mieux préparer l’avenir du pays. Cela facilitera l’atteinte de la bonne vision de développement du pays. Chaque Burundais doit aussi s’atteler davantage au travail pour accélérer l’atteinte de la vision de développement durable du pays.
Promouvoir les cultures industrielles
M. Ndirakobuca a insisté pour dire que le Burundi doit tout faire pour multiplier les cultures industrielles. Ce qui pourra permettre d’équilibrer sa balance commerciale. Le chef du gouvernement burundais estime, que pour que le Burundi puisse se doter suffisamment de devises, il doit multiplier les produits de qualité, susceptibles d’être exportés. La stratégie n’est donc autre, selon lui, que de promouvoir et de multiplier les exportations. Et d’ajouter que la première préoccupation du gouvernement burundais n’est autre que le bien-être de la population, raison pour laquelle l’Etat burundais ne ménagera aucun effort pour atteindre le développement durable.
Tharcisse Sibonkomezi