
L'insémination artificielle pratiquée sur les vaches permet l'amélioration de la production en élevage. (Photo Eliane Nduwimana)
L’insémination artificielle est l’une des pratiques pouvant améliorer la production en élevage des vaches. Son avantage est que l’on planifie quand on veut avoir des veaux. Les hormones sont importées de l’étranger, elles sont chères, et ce n’est pas n’importe qui, qui peut s’en procurer, c’est là que le bât blesse. Cela ressort d’un entretien que Rosalie Nahonsigaye, technicienne a accordé récemment à la rédaction du journal Le Renouveau du Burundi.
Mme Ntahonsigaye a expliqué que cette méthode consiste à poser artificiellement du sperme du taureau géniteur dans l’appareil génital de la vache en chaleur naturelle ou provoquée par l’injection des hormones (synchronisation), afin d’avoir dans les conditions normales un ou deux veaux dans neuf mois. Cette méthode de fécondation est très différente de celle qui est traditionnelle, a-t-elle souligné, car la méthode naturelle attend que la vache soit naturellement en chaleur pour être fécondée par le taureau. La technicienne vétérinaire Ntahonsigaye a indiqué que parfois, la méthode naturelle présente quelques inconvénients comme l’infécondité et le manque de chaleur chez la vache deux ans ou plus après la parturition.
Former des techniciens pour encadrer la population, une nécessité
Dans le cas de l’insémination artificielle, le suivi est facile car l’état de la vache est connu, a affirmé Mme Ntahonsigaye. Cette dernière demande au gouvernement de former plusieurs techniciens pour servir la population de différentes localités du pays. Selon elle, ce serait aussi efficace de mettre en place une stratégie pour faciliter la tâche aux éleveurs de se procurer des hormones du taureau. Mathias Nindorera, un des utilisateurs de d’insémination artificielle affirme que l’avantage de cette pratique est qu’on planifie quand on veut avoir des veaux. Cela permet aux éleveurs d’augmenter la production du lait ainsi que celle de la viande. M. Nindorera converge avec Mme Ntahonsigaye pour témoigner que cette pratique d’insémination artificielle est très efficace car, selon ces sources elle est sûre et permet le contrôle du bétail.
Mme Ntahombaye a ajouté que les hormones sont importées de l’étranger, qu’elles sont chères, et que ce n’est pas n’importe qui, qui peut s’en procurer. C’est là le hic.
Eliane Nduwimana