Le vendredi 15 juillet 2022, la Regideso et le groupement Transrail -Hanbaack ont signé un contrat d’exécution des travaux du projet de construction de la ligne et du poste d’interconnexion des réseaux électriques du Burundi et du Rwanda dont le coût s’élève à 19,19 millions d’euros. Comme l’a indiqué le directeur général de la Regideso Jean Albert Manigomba, le projet comprendra une ligne de 220 kilovolts et permettra au Burundi d’importer ou d’exporter l’énergie à travers les pays voisins comme le Rwanda, l’Ouganda, le Kenya et l’Ethiopie, selon les besoins du moment. Le délai d’exécution est de 18 mois.
L’Union européenne (U E) et la Banque africaine de développement (Bad) sont les bailleurs de ce projet. Les cérémonies de signature du contrat des travaux de ce projet entre le groupement Transrail et la Regideso ont été rehaussées par la présence du secrétaire permanent du ministre de l’Hydraulique, de l’énergie et des mines, Selemani Khamissi, de l’Ambassadeur et chef de délégation de l’Union européenne au Burundi Claude Bochu, du représentant de la Bad, du directeur général de la Regideso sans oublier la représentante du groupement Transrail-Hanbaaek Ajita Sengupta.
Le projet cadre avec les objectifs du Plan national de développement 2018-2027
Dans son discours de circonstance, M. Khamissi a, au nom du ministre en charge de l’énergie, remercié l’UE et la Bad pour leur précieuse contribution à la politique de développement du gouvernement burundais et leur engagement à l’accompagner sur la voie de la relance de son économie à travers le développement du secteur énergétique. Il a précisé que la réalisation de ce projet cadre bien avec les objectifs du Plan national de développement du Burundi 2018-2027. «Le taux d’accès de la population à l’énergie électrique restant faible, le gouvernement du Burundi a inscrit parmi les objectifs de développement du pays définis dans le document de Stratégie pour la réduction de la pauvreté, la croissance du secteur énergétique», a-t-il indiqué. Avec la réalisation de ce projet, a-t-il ajouté, le gouvernement du Burundi compte importer ou exporter l’énergie et a déjà un mémorandum d’entente pour l’importation de l’énergie produite par la centrale « Renaissance » construite en Ethiopie.
Quant au directeur général de la Regideso Jean Albert Manigomba, il a réitéré son ferme engagement à tout mettre en œuvre pour la réussite de ce projet, afin que la population puisse rapidement en bénéficier. Le délai d’exécution étant de 18 mois, il a demandé au groupement ransrail-Hambaaek de le respecter.
Eric Sabumukama