Le Centre diocésain de communication (Cedicom) a organisé, le mardi 31 août 2021, une journée de réflexion à l’endroit des professionnels des médias. L’objectif de cette rencontre était de contribuer au renforcement de la cohésion sociale par une culture de paix dans les médias. Le directeur général de la communication et des médias, Jacques Bukuru, se réjouit que bon nombre des médias mettent en avant des compromis utiles pour un travail harmonieux vers le développement recherché.
« Le gouvernement qui a fait du développement son objectif prioritaire est conscient qu’il ne peut gagner le pari tant qu’il subsistera des fissures au sein de la société burundaise », indique M. Bukuru. Quant au directeur du Cedicom, Abbé Dieudonné Niyibizi, l’église catholique, protagoniste de la paix et de la réconciliation dans le monde, trouve que les médias ont une place incontournable dans le processus de paix et de réconciliation. Il demande aux responsables des médias de privilégier le journalisme de solution. « Il apparaît essentiel que ceux qui sont engagés professionnellement dans les médias profanes et les industries de communication considèrent leurs responsabilités avec un profond idéal et la volonté de servir l’humanité».
Le Centre diocésain de communication encouragé
Selon le directeur général de la communication et des médias, Jacques Bukuru, le ministère ayant les médias dans ses attributions salue l’initiative du Centre diocésain de communication qui vient renforcer les acquis dans les nouvelles pratiques journalistiques. Il demande aux prêtres de faire comprendre aux responsables des médias que servir ce qu’Ignacio Ramonet qui a dirigé le monde diplomatique de 1990 à 2008 appelle « une information contaminée » freine le rythme du développement.
M. Bukuru demande également aux prêtres d’aider, sans discontinuer, certains médias qui propagent encore des messages de haine à adopter des pratiques journalistiques qui renforcent la cohésion des Burundais. Il invite enfin les responsables des médias qui ne l’ont pas encore fait, à mettre sur pied des outils qui leur permettent de mesurer l’impact des contenus des émissions et des informations parues ou diffusées.
Moïse Nkurunziza