La lecture du livre contribue dans le développement culturel
Dans la société, la littérature c’est comme du sel dans la nourriture, ça ne doit pas dominer, mais ça ne doit pas manquer non plus. La lecture et l’écriture dans la promotion de l’identité burundaise et des valeurs culturelles jouent un rôle important. Les lecteurs demandent aux auteurs de publier des contenus qui collent avec les besoins burundais et les écrivains demandent l’appui pour mieux faire. Cela ressort d’un entretien accordé au journal Le Renouveau du Burundi par Sylvestre Sindayihebura directeur du Cebulac (Centre burundais pour la lecture et animation culturelle).

Pour Sylvestre Sindayihebura, il s’observe une insuffisance des livres dans différents centres de lecture. Le cebulac est à l’œuvre pour trouver la solution à ce problème. Il indique qu’ils ont planifié, dans le budget, les frais pour acheter des livres qui répondent aux besoins des lecteurs.
Quant à Concilie Bigirimana, professeur à l’université du Burundi en même temps écrivaine, elle fait savoir qu’au Burundi, les gens sont souvent stigmatisés s’ils osent parler ou écrire des livres, ce qui crée une culture de la discrétion en ce qui concerne la littérature.
Du côté de Gilbert Niyongabire, président du club Rfi (Radio France internationale) de Bujumbura, indique que la culture de lecture des livres chez certains burundais se trouve à un niveau bas. Chez les Burundais, quand on veut cacher quelque chose, on l’écrit dans des livres. Mais, il ajoute qu’ils ont commencé dans les écoles secondaires à sensibiliser les élèves à aimer la lecture car, c’est dans les livres qu’on découvre ce qui se passe à gauche et à droite .
Rappelons que la semaine du 21 au 27 avril 2025 était dédiée au livre. Pierre Nkurikiye, écrivain, a émis son souhait de voir tous les livres édités dans la maison d’édition « Gusoma » au lieu de le faire dans les maisons d’éditions etrangères. M. Nkurikiye a ajouté que le livre est un investissement à long terme car, son contenu ne périt pas.
Dans les propos du professeur André Nduwimana, directeur des curricula dans les écoles fondamentales du ministère de l’Education nationale et de la recherche scientifique, il a interpellé les élèves à aimer lire les livres à travers les compétitions appelées «olympiades» ,où le Burundi occupe la deuxième place dans la sous -région.
Fidèle Hatangimana(Stagiaire)