
Nathan Ntahondi, Directeur Général
Après l’interpellation faite par le chef de l’Etat Evariste Ndayishimiye, lors de l’émission publique qu’il a lui-même animée le 30 décembre 2022 au chef-lieu de la province de Kirundo qui recommande à l’Exécutif burundais de faire un périple dans tout le pays pour écouter les doléances des citoyens, un calendrier des descentes sur le terrain est aussitôt sorti. La mobilisation a été totale et le marathon a déjà commencé. Ces descentes se dérouleront sur tout le mois de janvier et pendant la première quinzaine de février 2023. Les citoyens burundais, grands ou petits, se réjouissent de ce nouvel espace d’expression leur accordé puisqu’il s’agit d’une occasion en or qui leur est offerte pour s’exprimer sur leurs préoccupations dont les solutions leur permettront de participer pleinement au développement de leur patrie.
On ne le dira jamais assez, le chef de l’Etat burundais y va tout droit. Il tient fermement au respect du citoyen et à son développement, raison pour laquelle les responsables administratifs, à tous les niveaux, sont appelés à le servir sans faux-fuyant. Pour le président burundais, la démarche de la gestion administrative est désormais claire : se défaire des mauvaises habitudes égoïstes pour mettre en avant le strict respect de la loi pour et par tous. Dans tous ses discours, le président Ndayishimiye ne cesse de dire que, quiconque marchera contre le citoyen aura marché contre la personne du chef de l’Etat. Il s’agit d’une invitation faite aux responsables administratifs afin qu’ils puissent tourner la page marquée par la corruption et d’autres manquements de tout genre et de travailler pour un avenir radieux.
Cela conduit tout naturellement à un développement durable, intégral et inclusif de toutes les composantes de la société burundaise. Une administration de proximité longtemps souhaitée et attendue s’amorce déjà par cette approche louable du chef de l’Etat qui invite l’Exécutif burundais à aller vers le citoyen pour l’écouter, saisir et comprendre ses préoccupations afin d’y apporter des solutions de nature à faire sortir le peuple burundais du bourbier de la pauvreté. Il ne peut en être autrement au regard de la situation nettement bonne que vit aujourd’hui le peuple burundais par rapport à une époque très sombre dans laquelle il a longtemps baigné. Les Burundais ont toutes les chances de sortir de la pauvreté à condition qu’ils soutiennent et acceptent de marcher avec leur chef d’Etat qui a une conviction que le Burundi n’est pas un damné de la terre ; une vision de là où il veut conduire le pays et des actions concrètes à mener afin d’y arriver. L’appellation Reta Mvyeyi Reta Nkozi (un Exécutif qui travaille et gère en bon père de la famille) n’est pas le fruit du hasard. Elle traduit de la part d’un chef de l’Etat un cœur profondément attaché à l’idée d’améliorer le vécu quotidien du citoyen et, partant, atteindre le développement durable, intégral et inclusif du pays.
Nathan Ntahondi