«Il faut aller à la vérité avec toute son âme ». C’est avec cette pensée du philosophe grec , Platon, que nous entamons le présent éditorial en réponse à la campagne de désinformation dont l’objectif visé n’est autre que de ternir l’image du Burundi est ses institutions en l’occurrence le président de la République, l’armée républicaine, le parti au pouvoir, la Commission électorale nationale indépendante pour n’en citer que ceux-là. En effet, les détracteurs du peuple burundais au service de leurs mandataires, puisqu’ils sont payés pour cela, se perdent dans le velléités mensongères et des fois diffamatoires diffusées sur les réseaux sociaux, pour soit ternir l’institution de la présidence de la République, soit démoraliser les corps de défense et de sécurité dans leur noble et ultime mission de rétablir et garantir la paix et la sécurité au niveau national et partout où ils sont sollicités notamment, en République Centrafricaine, en Somalie, dans les pays du Sahel et surtout en République démocratique du Congo où leurs prestations sont à applaudir des deux mains. Ce qui est dommage, c’est de retrouver, des Burundais aux esprits patriotiques détournés (et ils sont connus) prêtant main forte aux manipulateurs étrangers voulant saper les efforts du peuple burundais qui s’est résolu à faire évoluer le Burundi vers sa vision 2040-2060 sous le leadership éclairé du président de la République, président en exercice du Comesa et Premier Vice-président de l’Union africaine pour l’exercice 2025-2026.
Que peut-on dire à ces professionnels du mensonge? La vérité, rien que la vérité. « Les grandes vérités peuvent uniquement être oubliées mais jamais déformées ». disait De Gilbert Keith Chesterton, cet écrivain ango-saxon. Ils auront beau dire tant de mensonges à des fin démagogiques via tous les canaux de diffusion à partir des sols étrangers sous les ailes protectrices de ceux qui leur ont donné le sale job comme gagne-pain, la vérité finira par triompher. Des exemples en disent plus
Les fausses informations ont fusé de presque tous les réseaux sociaux critiquant la gouvernance du parti au pouvoir, le CNDD-FDD et les institutions démocratiques qui en émanent dont celle de la présidence de la République. La réponse à toutes les critiques à ce sujet et que le chef de l’Etat burundais, Evariste Ndayishimiye vient d’être élu Premier vice-président de l’Union africaine à l’honneur de tout le peuple burundais. Une élection bien méritée au vu de l’élan de développement initié par ce leader charismatique marqué par la Vision Burundi, pays émergent en 2040, et pays développé en 2060. A voir la campagne de désinformation dirigée contre le chef de l’Etat et la politique du parti au pouvoir, il est prévisible que les pêcheurs en eau trouble sont désemparés par cet élan de développement et voudraient inciter les Burundais à la désobéissance civile tout en détruisant leur unité et leur patriotisme. Les Burundais leur disent non et non. Ils ont emprunté le chemin de non-retour presqu’à l’unanimité de soutenir leur leader suprême et son gouvernement vers l’atteinte du développement souhaité. N’est-ce pas de bon augure pour les nations du continent africain de reconnaitre ces efforts pouvant servir de modèle à d’autres peuples, n’en déplaise aux détracteurs?
Corollairement à cela, la force de défense nationale a souvent été la cible de la désinformation juste qui a porté atteinte à sa mission républicaine et son professionnalisme sur terrain en République démocratique du Congo. Son porte-parole a, dans un communiqué de démenti publié le 23 novembre 2024, apporté une lumière on ne peut plus claire sur les propos mensongers proférés par le groupe d’autodéfense Twirwaneho impliquant les militaires burundais dans leur ingérence dans des conflits interethniques de certaines communautés avec violence à caractère d’épuration ethnique. Un mensonge monté de toute pièce désapprouvé par la récente brillante élection du chef de l’Etat Evariste Ndayishimiye à l’instance dirigeant de niveau continental. «L’armée burundaise est en RDC dans le cadre de la coopération entre nos deux pays et accomplit ses missions avec un professionnalisme sans faille dans sa diversité ethnique et régionale», a dit M. Baratuza, porte-parole des Forces de défense nationale du Burundi, FDNB. Il ne peut en être autrement car, le Burundi n’a aucun intérêt d’agir comme le mauvais voisin du Nord qui s’arroge le droit de violer le droit international en soutenant des terroristes qui ne font que semer la désolation avec toute une cohorte de crimes de guerre qui sévissent dans les régions occupées illégalement et pour des intérêts égoïstes connus de tout le monde sous couvert de protection des intérêts sécuritaires.
L’autre exemple à couper le souffle est la rentrée triomphale du Secrétaire général du CNDD-FDD, Révérien Ndikuriyo.
Ce n’est plus un secret, les détracteurs du peuple burundais n’ont d’autres visées que de nuire aux intérêts du pays. Ils ont quitté le pays prétextant qu’ils fuient l’insécurité au Burundi, mais leur visage se dénudent de plus en plus car, maintenant que la paix règne sur tout le territoire, et que le peuple s’attèle aux travaux de développement, pourquoi est-ce qu’ils ne rentrent pas? Ils savent ce qu’ils font et malheureusement ils continuent de s’enfoncer dans le gouffre au lieu de se convertir et demander pardon au peuple burundais.
Avant de clore notre éditorial, nous tenons à faire un clin d’œil au peuple burundais. Nul n’ignore qu’à la veille des élections, les gens mal intentionnés ne ménagent aucun effort pour enclencher la fièvre électorale par une campagne de désinformation tous azimuts. Cet appel vise à prévenir les conflits électoraux liés à une fièvre électorale préfabriquée et téléguidée par ces prophètes de l’apocalypse ne rêvant que le déluge à chaque échéance électorale. Leurs mensonges sont à déconsidérer et il faut se fier aux informations officielles et constructives diffusées via les canaux officiels.
Enfin, les détracteurs du peuple burundais devraient s’amender pour retrouver la voie de la citoyenneté en embrassant la vérité même quand elle blesse. Ils devraient tourner le dos à ceux qui les instrumentalisent pour rentrer au bercail. Nous les appelons à affronter cette vérité qui blesse et croire que la paix et la sécurité sont une réalité tangible au Burundi, en témoigne l’ouverture du pays au monde, la confiance placée au Burundi par la communauté internationale, la région et le continent africain ainsi que l’accueil avec hospitalité légendaire des réfugiés fuyant les conflits en RDC pour n’en citer que ceux-là.
Bref, au lieu de se ridiculiser en diffusant des mensonges et rumeurs par manque d’informations ou par mauvaise foi, nous les appelons à se se faire violence pour chercher la vérité et ne dire que la vérité sur le Burundi. Ils doivent se laisser enseigner par Vauvenargues dans « Pensées diverses» que «la vérité est le soleil des intelligences. Et «Si la vérité fait mal, alors vivons dans la douleur plutôt que dans les chimères», dit Jean Dion dans le Devoir. Par ailleurs, nous appelons à suivre les enseignements du Christ selon lesquels, la vérité rend libre d’après l’Evangile de Saint Jean.
Donat Maganya