L’heureux exemple est venu d’en haut, c’est-à-dire du président de la république du Burundi Evariste Ndayishimiye qui, dans l’après midi du 5 février 2024, a rencontré les natifs de la nouvelle province de Gitega, dans le cadre des cérémonies d’échange de vœux de nouvel An, cérémonies au cours desquelles il a été essentiellement question de développement socio-économique de la nouvelle circonscription administrative. Il s’agit pour les responsables politiques et administratifs d’un excellent exemple à imiter, en rencontrant les natifs de leurs nouvelles provinces respectives, en les appellent à travailler, dans l’unité et la solidarité, pour une solide édification de leurs nouvelles entités administratives, chaque citoyen devant porter, en ce qui le concerne, sa pierre à l’édifice. Comme cela peut être lu et relu dans le journal Le Renouveau du Burundi du 7 février 2024, l’unité des natifs est le fondement du développement de la circonscription administrative. Dans le même journal, on peut également y lire et y relire que le président de la république du Burundi Evariste Ndayishimiye a si bien indiqué que le nouveau découpage administratif est né de la volonté de bien partager la richesse nationale, afin d’éviter sa concentration dans la ville de Bujumbura. Cela nous rappelle si bien le célèbre économiste égyptien Samir Amin qui disait que développer un pays, il faut partir de sa périphérie.
Qu’il nous plaise de parler, dans le présent éditorial, du nouveau découpage administratif se conformant à l’article 3 de la loi organique n°1/05 du 16 mars 2023 ! Cette loi, pouvons-nous lire et relire dans les documents s’y rapportant, précise bien de la détermination et la délimitation des provinces, des communes, des zones, des collines ou quartiers de la république du Burundi. Les provinces qui étaient jusqu’aujourd’hui au nombre de 17 en plus de la mairie de Bujumbura, ont été réduites au nombre de cinq. Il s’agit des provinces de Buhumuza, Bujumbura, Burunga, Butanyerera et Gitega. La province de Buhumuza compte sept communes à savoir Butaganzwa, Butihinda, Cankuzo, Gisagara, Muyinga et Ruyigi tandis que la province de Bujumbura compte onze communes à savoir Bubanza, Bukinanyana, Cibitoke, Isare, Mpanda, Mugere Mugina, Mukaza, Ntahangwa et Rwibaga. Quant à la province de Burunga, elle compte sept communes à savoir Bururi, Makamba, Matana, Musongati, Nyanza, Rumonge et Rutana. S’agissant de la province de Butanyerera, elle est composée de huit communes à savoir Busoni, Kayanza, Kiremba, Kirundo, Matongo, Muhanga, Ngozi et Tangara. Enfin, la province de Gitega compte huit communes à savoir Bugendana, Gishubi, Gitega, Kiganda, Muramvya, Mwaro, Nyabihanga et Shombo. Signalons, à toutes fins utiles, qu’avant ce découpage administratif, le Burundi comptait 119 communes. Notre pays se subdivise désormais en cinq provinces, 42 communes, 451 zones, 3 044 collines et quartiers. Terminons le présent éditorial comme nous avons commencé, c’est-à-dire en appelant, de toutes nos forces, tous les responsables politiques et administratifs, à l’emboîter le pas au chef de l’Etat en approchant dans le cadre de la politique de proximité, les natifs de leurs nouvelles entités administratives respectives pour les appeler à les édifier ensemble, dans l’unité et la solidarité, deux valeurs humaines positives devant caractériser tout citoyen aimant bien son pays. Notre vision nationale d’un Burundi émergent en 2040 et développé en 2060 en dépend. Ayons tous nos regards tournés vers l’avenir de notre pays, les nouvelles entités administratives devant constituer les piliers de notre développement socio-économique.
Louis Kamwenubusa