La mairie de Bujumbura en collaboration avec le programme national intégré de lutte contre le paludisme (PNILP) organise du 2 au 3 décembre 2021 une session de formation sur le dialogue communautaire pour une lutte contre le paludisme. Le but est d’impliquer tous les acteurs clés pour s’activer à la lutte efficace contre cette maladie.
Dans son mot de circonstance, la conseillère du maire de la ville de Bujumbura chargée des affaires économiques et administratives, Anita Nimbona a fait savoir que le paludisme est un problème de santé publique avec une prévalence relativement élevée toute l’année. Elle a précisé que cette maladie reste la première cause de la mortalité au Burundi.
Mme Nimbona a précisé que l’objectif de cette session de formation est d’impliquer les acteurs communautaires à s’activer pour contribuer à la réduction de la morbi-mortalité due au paludisme.
Pour une lutte efficace de ladite maladie, elle a invité les participants à renforcer les séances de sensibilisation de toute la population pour aller se faire soigner chaque fois qu’elle sent les symptômes du paludisme.
Se défaire des comportements à risque
Les participants ont affirmé que certaines gens vont se faire soigner tardivement. Ils essaient l’automédication à la maison. D’autres, quand ils sentent les symptômes du paludisme, ils se réfugient dans des chambres de prière. Ils y restent pendant quelques jours. Quand toutes ces alternatives échouent, ils font malheureusement recours aux structures sanitaires tardivement.
Avec ces interventions, la mairie de Bujumbura en collaboration avec le PNILP demande aux administratifs de renforcer les séances de sensibilisation afin que toute la population soit consciente de l’impact du paludisme dans la société.
Rose Mpekerimana