
Nathan Ntahondi : "La vision est que les Burundais et les étrangers vivant au Burundi aient accès à une information et documentation fiables et riches en temps réel"
Le lundi 13 juin 2022 marque indélébilement un nouveau départ pour les Publications de presse burundaise (PPB). Ce jour a été consacré à la validation du Plan stratégique de développement de cette institution mère de deux journaux officiels à savoir Le Renouveau et Ubumwe. L’assistant du ministre ayant les médias dans ses attributions, Thierry Kitamoya fait remarquer que ce document permettra aux Publications de presse burundaise de prendre un nouvel élan pour son progrès et ainsi rayonner dans le domaine de la presse écrite burundaise dont elles sont par ailleurs pionnières.
Ledit plan stratégique permettra d’adopter une démarche innovante. « Nous affirmons que l’élaboration du plan stratégique de développement des PPB cadre bien avec la vision du PND qui prévoit qu’à l’horizon 2027, le Burundi soit un pays émergent grâce à l’engagement et à la participation de toutes ses citoyennes et tous ses citoyens », indique l’assistant du ministre. Cette affirmation, dit M. Kitamoya, se fonde sur l’objectif global du Plan national de développement (PND) à savoir : « Transformer structurellement l’économie burundaise, pour une croissance forte, durable, résiliente, inclusive, créatrice d’emplois décents pour tous et induisant l’amélioration du bien-être social ainsi que la mission des PPB qui se résume en l’accompagnement de l’action gouvernementale».
Concrétiser la vision des Publications de presse burundaise
Le directeur général des Publications de presse burundaise, Nathan Ntahondi a fait savoir que les PPB ont une vision. « La vision est que les Burundais et les étrangers vivant au Burundi aient accès à une information et documentation fiables et riches en temps réel ».
M. Ntahondi considère le document validé comme une boussole de l’avenir de cette institution. « Le personnel a des valeurs qu’il doit respecter et nous avons des piliers comme celui en rapport avec les ressources humaines, l’administration et finance, le pilier en rapport avec la forme, le contenu des canaux de diffusions, celui en rapport avec les textes réglementaires, etc».
Ainsi, le Plan national de développement (PND 2018-2027) reconnaît et précise l’importance des médias et de la communication en ces termes : « Le rôle de la presse et des médias est capital pour un accompagnement efficace d’une telle dynamique de changement. S’il est vrai que certains environnements sociologiques et comportements culturels sont plus favorables au développement que d’autres. Il est nécessaire que l’information, l’éducation et la formation soient mises à contribution pour y arriver ».
M. Kitamoya se réjouit également que le plan stratégique de développement des PPB s’inspire aussi de la Stratégie nationale de communication pour le développement (SNC4D) en appui au PND qui a été élaborée en 2020, en vue de répondre au défi majeur pour l’opérationnalisation du Plan national de développement. Ce défi est celui de susciter l’adhésion et la participation de toutes les parties prenantes dont les décideurs, les partenaires techniques et financiers, etc.
Deux projets phares
Nathan Ntahondi, directeur général des PPB, tient à signaler qu’il existe deux projets phares de cette institution. Ces deux projets sont la digitalisation des informations produites par le quotidien Le Renouveau et l’hebdomadaire Ubumwe ainsi que la mise en place du document de Plan stratégique de développement.
Les participants ont émis leurs préoccupations concernant les informations qui ternissent l’image du pays et qui sont véhiculées à travers les réseaux sociaux. Pour faire face à ce défi, M. Ntahondi répond qu’actuellement le journal Le Renouveau est digitalisé et est lu dans environ cinquante pays au monde.
Les participants trouvent qu’il est important que les deux journaux à savoir Le Renouveau et Ubumwe, songent à diffuser des informations concernant toutes les catégories de la population telles que les jeunes, les adultes, les citadins et les citoyens ruraux. Au moment où le plan stratégique validé a une durée de cinq ans, certains participants ont suggéré qu’il y ait une évaluation à mi-parcours pour se rendre compte de l’état des lieux sur sa mise en application.
Moïse Nkurunziza