Une route doit entrainer un changement économique et une amélioration de vie pour la population. Ainsi les nouvelles routes doivent être dotées des arrêts-bus pourquoi pas des aires de repos. Le ministre ayant les infrastructures dans ses attributions, Dieudonné Dukundane l’a mentionné lors du lancement officiel du projet de résilience des transports au Burundi, le vendredi 22 septembre 2023.
Selon le ministre des Infrastructures, de l’équipement et de logements sociaux, la route ne devrait pas être une fin en soi. Il faut que la route soit pour accroitre les affaires. Que la sérénité, que les mouvements des biens et services soient aisés, a-t-il dit. Il faut qu’il y ait des changements au niveau économique dans la zone d’un projet routier. « Dans le temps, il fut créé des centres commerciaux le long des routes mais actuellement, on peut se demander pourquoi se fait-il qu’il n’y ait aucun arrêt-bus sur les routes Gitega-Bujumbura ou Ngozi-Gitega? » s’interroge M.Dukundane.
Il a déploré qu’on ait construit des routes juste de transit ce qui explique que le long de ces routes il n y’a pas grand-chose. « Cette donne doit changer. Nous avons observé sur la route Bururi-Gakuba vers Gitega, une route nouvelle sans arrêt-bus. Nous avons exigé aux entreprises de faire des arrêts-bus faute de quoi, la route ne sera pas réceptionnée», a souligné le ministre ayant en charge les équipements. Selon lui, une route est construite pour que les habitants de la localité où elle est construite changent de vie. « Il faut que les gens aux environs de la route voient leur niveau de vie changé. J’ai parlé d’arrêts-bus, je n’ai pas encore parlé des aires de repos. Il faut que la route soit vraiment un moteur de développement économique», a-t-il souligné.
Il faut des routes où les usagers se sentent à l’aise
Le souhait du ministre est que les routes qui seront réalisées dans le cadre du PRT (Projet de résilience des transports au Burundi) soient des routes où les gens qui les utilisent se sentent à l’aise. Il faut que les motocyclistes, les cyclistes, les piétons, les enfants qui vont à l’école, les personnes âgées, etc. se sentent à l’aise en empruntant ces routes. Il nous faut le modèle de routes qu’on voit dans les économies émergentes, ou dans les pays développés.
Grâce Divine Gahimbare