Dans le but de permettre le peuple burundais de travailler dans un milieu qui reflète leur identité tout en protégeant l’environnement, la jeune fille, Carine Kanderi, œuvrant dans la zone Rohero de la commune Mukaza en Mairie de Bujumbura transforme des calebasses et des gourdes en lampadaires. Elle a un objectif patriotique de remplacer les lampadaires importés qui sont en plastiques par des lampadaires locaux biodégradables afin de maintenir le pays sain.
«Avec la fabrication des lampadaires, je veux redonner la vie à la calebasse ou à la gourde et surtout protéger l’environnement dans ma chère patrie.» a-t-elle précisé. Mlle Kanderi indique que ces plantes ci-haut citées avaient disparues dans notre pays alors qu’elles expriment des valeurs culturelles importantes, ce qui lui a poussé à les revaloriser pour garder la culture burundaise. Elle les cultive dans des champs appropriés et après la récolte, elle les transforme en lampadaires biodégradables, ce qui contribue dans la protection de l’environnement car bon nombres de lampadaires importés nuisent à l’environnement.
La lutte contre l’érosion
«La culture des gourdes et calebasses contribue énormément dans lutte contre l’érosion, elle devrait être pratiquée dans tout le pays.» a-t-elle poursuivi. Mlle Kanderi fait savoir qu’elle est en train de faire des partenariats avec certaines coopératives pour qu’elles investissent aussi dans la culture des gourdes et calebasses. Elle aimerait que cette culture couvre tout le pays car cela permettrait de contribuer considérablement non seulement dans la lutte contre l’érosion sur toutes les collines du pays mais aussi dans la lutte contre le chômage à l’endroit des jeunes. Selon elle, tous les jeunes burundais devraient s’y investir surtout qu’ils savent déjà le marché d’écoulement. Elle n’a pas oublié de promouvoir l’entrepreneuriat de la femme burundaise car elle a aussi un projet de coopération avec les coopératives des femmes de quelques provinces du pays.
Selon Kanderi, les jeunes burundais devraient savoir qu’ils peuvent semer la petite graine et devenir un grand un arbre, une fois arrosée. Ils ne devraient donc pas avoir honte de commencer par de petits projets selon leur capacité.
Tharcisse Sibonkomezi
(Stagiaire)