La Croix-Rouge du Burundi a organisé, le jeudi 28 novembre 2024, en mairie de Bujumbura, un atelier de sensibilisation sur les premiers secours. Cette séance qui a réuni les leaders religieux et les organisations non gouvernementales chrétiennes a été une occasion en or de leur montrer l’importance des premiers secours dans divers secteurs de la vie de la population. Ces leaders ont été appelés à faire l’apprentissage de ces techniques afin de sauver des vies humaines.
Répondant aux questions des journalistes à la fin des activités, le secrétaire général a.i de la Croix-rouge, Gilbert Nshimirimana a fait savoir que cette sensibilisation s’inscrit dans le cadre d’augmenter la promotion et la sûreté en milieu du travail. Comme indiqué, tout groupe ayant plus de ciquante personnes doit avoir des gens ayant des connaissances en premiers secours. «Nous avons constaté qu’une fois que les victimes d’accidents ne sont pas secourues, elles sont vulnérables à plusieurs conséquences dont le décès qui pourrait être évité.»
Quant à Gad Ndagijimana, responsable chargé de la communication pour le changement de comportement, il a rappelé aux participants, dans sa séance de présentation de l’historique et des actions que cette organisation humanitaire de renommée internationale est auxiliaire des pouvoirs publics dans l’exécution des actions humanitaires. De cela, le rôle des leaders religieux s’avère nécessaire pour sauver des vies humaines.
Les premiers secours, une nécessité dans le monde religieux
Les participants ont manifesté l’intérêt d’avoir des équipes de secouristes au sein de leurs communautés. Soulignant à gros traits la valeur ajoutée des premiers secours lors des événements religieux, Ramadhan Ndikumana, membre du conseil des sages de la Communauté musulmane du Burundi, a été clair. «Nous entendons souvent des accidents reportés ici et là. Nous sommes aussi des témoins oculaires où nous avons vu des gens en train de prier qui rencontrent des accidents nécessitant l’assistance en premiers secours». Et d’ajouter qu’au sein de la Communauté islamique du Burundi, lors du mois de Ramadhan, surtout durant les premiers jours, des accidents occasionnés par l’épanouissement dû au changement d’horaire de prendre le repas. Ce leader religieux en appelle à ses confrères à ne pas seulement se contenter de l’aspect spirituel et de mettre de côté la santé de leurs fidèles.
Même son de cloche de la part d’Apotre François Nyabenda qui a représenté l’église Pentecôte-Maranatha. Ce dernier a rappelé des accidents qui ont récemment endeuillé des chrétiens en pleine évangélisation en commune Nyanza-Lac lorsque de vents violents ont emporté la toiture de l’église ou des accidents recensés sur les chantiers de construction des églises ou des mosquées.
Moïse Nkurunziza